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Maladie de Lyme: des réactions politiques

Publié le 22 janvier 2018 à 16:47, modifié le 22 janvier 2018 à 16:52

Par: CIMTCHAU

L’histoire de Rémy Fortin a suscité de nombreuses réactions. Cet agent de protection de la faune est atteint de la maladie de Lyme. Plusieurs souhaitent que le gouvernement agisse.

L’histoire de Rémy Fortin en a touché plus d’un. Un test américain a confirmé qu’il est atteint de la maladie de Lyme, mais son diagnostic n’est pas reconnu au Canada. Il devra donc se faire soigner à l’extérieur du pays et payer plus de 60 000 $.

«C’est assez absurde comme raisonnement. Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités. On va faire avancer les dossiers on va intervenir à l’Assemblée nationale. Il y a une pétition en ligne. En entrant au Salon bleu il y a des questions qui vont se poser. On va faire tout ce qu’il faut pour que ces gens soient protégés et aient accès aux services qu’ils nécessitent, des traitements, une reconnaissance de la maladie, du soutien financier», assure le porte-parole de l’opposition officielle en matière de Faune, Sylvain Roy.

Le syndicat des agents de protection de la faune du Québec le soutient également.

«C’est le cheval de bataille présentement du syndicat pour que cette maladie, au sein des agents de protection de la faune au Québec soit reconnue comme étant une maladie professionnelle, parce que oui, on est à risque. Qu’est-ce qui va en venir dans dix ans lorsque cette maladie va être de plus en plus présente ? Le climat se réchauffe, les petites bibittes montent vers le Nord», prévient le porte-parole du Syndicat des agents de protection de la faune du Québec, Nicolas Roy.

«Je pense qu’on ne le fait pas juste pour nous non plus. On le fait aussi pour tous les gens qui se sentent concernés, tous les biologistes, les travailleurs forestiers. Je pense que ça peut être un gros combat qu’on peut gagner. Si on fait reconnaître cette maladie comme maladie professionnelle, après ça tous les autres agents qui vont avec cette maladie ils n’auront plus de casse-tête, de questions à se poser. Ça va être reconnu, ça va être sur la CSST», souhaite Rémy Fortin.

«Parce qu’au-delà de ça, pour nous, si c’est reconnu… Rémy est en arrêt de travail depuis novembre 2016, en novembre 2018 il perd son lien d’emploi donc nous on se retrouve sans salaire. C’est vraiment stressant. On est en compte à rebours présentement», s’inquiète sa conjointe, Julie Francis.

La famille Fortin se dit touchée par cette vague de soutien. Les dons ne cessent de s’accumuler. Le couple a reçu une cinquantaine de témoignages de gens qui vivent la même situation qu’eux.