« Le comité d’urbanisme a recommandé à la Ville d’agir et nous avons agi sur l’arrêté municipal sur les lieux inesthétiques et dangereux. Puis nous avons mandaté notre avocat municipal d’agir en ce dossier », a expliqué l’administrateur de la Ville de Caraquet, Marc Duguay.

Alors que la Ville de Caraquet entamait des démarches judiciaires pour intervenir sur la propriété du 136 boulevard St-Pierre Ouest, à Caraquet, un membre de la famille de l’occupant a décidé, samedi, de lancer la pétition Habiter en paix à Caraquet. En seulement deux jours, 330 signatures ont été récoltées alors que l’objectif était de 500.

« J’ai lancé la pétition avec le seul et unique but de demander à la ville de Caraquet, de suspendre leurs démarches pour aller chercher une ordonnance du tribunal », a fait savoir celui qui a lancé la pétition, Guy Lanteigne.

La Ville a tenté à maintes reprises de joindre l’occupant de la maison, Louis Archer, avant d’entamer de telles procédures, mais sans succès. Désormais, M. Lanteigne grâce à sa pétition, dispose d’un temps indéterminé pour entrer en contact avec l’occupant afin qu’il mette de l’ordre à l’extérieur de la maison. Il estime également que la communauté est prête à aider le citoyen.

« Monsieur Lanteigne et les 330 signataires de la pétition peuvent aider en créant un GoFund Me qu’on me dit, pour aider M. Archer et sa maison. On serait bien content que ça se règle autrement qu’avec les tribunaux », a pour sa part soutenu M. Duguay.

Reste que de retirer les vieux véhicules serait seulement la première étape du processus de nettoyage.

« Il y a la galerie, la maison est vraiment dans un état délabré pour ne pas dire dans un état pitoyable », a ajouté Marc Duguay.

« Peut-être pour lui, c’est sa vie, puis c’est tous ses souvenirs, puis il l’aime sa maison malgré qu’elle soit comme ça », a dit une dame qui se trouvait devant la maison.

« On va l’aider, ça c’est sûr. On va se mettre ensemble, plusieurs gars, puis on va lui donner un coup de main, parce que lui tout seul, il ne pourra pas faire ça », a souligné une connaissance de M.Archer.

Même si la pétition Habiter en paix à Caraquet a fait suspendre les démarches de la Ville, rien n’indique que la saga est terminée.