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Une monture vachement originale

Publié le 19 août 2021 à 17:10, modifié le 19 août 2021 à 22:07

Par: CIMTCHAU

Vous l’avez peut-être croisée dans les dernières années. Elle ne passe pas inaperçue. Sur le dos de son bœuf, Kelly Landry pique la curiosité en se promenant dans les rangs de Saint-Arsène, en allant se chercher une crème glacée, ou encore, en se rendant dans un service au volant.

 

 

 

Son idée de dompter une telle bête ne date pas d’hier. Elle a notamment fréquenté les fermes laitières dès l’âge de deux ans. « J’ai toujours voulu essayer de monter une vache. Mon boss n’aimait pas ça. Il me disait tout le temps de débarquer! » rigole-t-elle.

C’est véritablement en 2016 que tout a déboulé, alors que l’agricultrice a décidé d’acheter ses premiers bœufs dans le but d’en faire un élevage pour la consommation.

« J’ai acheté lui (son bœuf nommé Magnum), mais finalement je me suis séparée, donc je l’ai amenée. Là, j’ai vu qu’il s’attachait à moi et j’avais commencé tranquillement à lui montrer la selle, à l’apprivoiser et tout, donc là j’ai dit, je le garde », explique-t-elle.

Depuis ses premiers pas, Magnum a rapidement progressé.

« La première fois, c’était avec un sac de bouffe. J’ai dit à la personne en avant, marche, il va te suivre. Au fil du temps, je lui ai appris à faire de l’endurance pour faire de plus grosses randonnées. Ma plus grosse randonnée a été de 12 kilomètres. » – Kelly Landry

Kelly n’est pas la seule au Québec à avoir dompté un bœuf, mais certains de ses trucs sont plutôt rares. Elle s’est notamment mise debout, en mouvement, avec un pied sur Magnum, et l’autre sur son cheval Krystal. « J’ai toujours été passionnée par la voltige équestre, donc je me suis dit, avec une vache c’est différent donc je vais essayer », explique-t-elle, ajoutant que le plus grand défi était de synchroniser les mouvements des deux animaux, alors que les chevaux ont tendance à avoir une cadence plus rapide.

L’agricultrice de Saint-Antonin ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et devrait apprendre prochainement les rudiments du métier à son bœuf. « J’aimerais lui montrer à amener du bois, à labourer dans les jardins, à faire comme dans le temps », conclut-elle.