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L’UPA propose un plan de relance au gouvernement du Québec

Publié le 17 novembre 2017 à 16:46, modifié le 17 novembre 2017 à 17:17

Par: CIMTCHAU

L’union des producteurs agricoles lance un message clair au gouvernement provincial: le domaine agricole de la Gaspésie a besoin d’un plan de relance. L’UPA propose une stratégie qui ne serait plus basée sur les perceptions et volontés de Québec, mais sur la réalité des agriculteurs.

Le message envoyé au gouvernement s’adresse aussi à l’ensemble du Québec. L’UPA a l’intention d’inclure d’autres partenaires financiers et, ainsi, assurer la mise en place de leur stratégie de relance: « Là qu’est-ce qu’on recherche? Un fond. Pour mettre en place le groupe tactique, puis, après ça, on identifie des secteurs pour faire un test » dit Marc Tétreault.

Le rapport de l’IRÉQ propose donc trois solutions qui incluent un financement plus adéquat à la réalité des producteurs, une relève prise en charge ainsi qu’un groupe tactique en communication directe avec les agriculteurs: « C’est juste des programmes qui seraient bien adaptés parce que souvent les programmes sont là mais ils ne sont pas bien adaptés à nous », mentionne Christian Roy.

Alors que l’agriculture est associée aux vieux métiers, l’IREQ et l’UPA affirment plutôt que c’est un métier d’avenir: « En thème de démographie, en thème de revenue,  en thème de gens en emploi, il y avait quand même des signaux assez importants et le secteur agricole peut être un élément de solution », affirme Marc Tétreault.

« Les gens vont devoir manger à quelque part pareil. On est capable de le faire, pourquoi importer tous les produits » se questionne Christian Roy.

L’agriculture n’a plus de secrets pour Christian Roy. L’agriculteur et producteur maraîcher travaille 12 mois par année sur sa ferme: « Côté ferme, il y en plus qui disparaissent qu’il y en a qui apparaissent. Le point est vraiment critique. »

Son constat confirme celui des chercheurs de l’IRÉQ : les problèmes de dévitalisation et le déclin démographique nuisent au développement agricole en région: « À mesure que l’assiette de producteurs diminue, la rentabilisation des infrastructures devient compliquée et donc l’accès au financement l’est tout autant », explique le chercheur François L’Italien.

L’UPA se base justement sur ce rapport pour demander au gouvernement d’agir: « S’il n’y a pas de changements dans la tendance, on se rapproche du point de non-retour », mentionne Marc Tétreault, directeur régional, UPA Gaspésie-les Îles.

L’UPA a élaboré un plan stratégique de relance qui s’inspire des solutions proposées par les chercheurs de l’IREQ. « Une politique agroalimentaire, c’est l’occasion de dire, on fait un grand coup et on décide de relever le défi qui consiste à ne pas laisser se ratatiner le domaine agricole dans les régions éloignées des grands centres », affirme François L’Italien.