L’UMQ en mode relance économique
Publié le 29 octobre 2020 à 17:24, modifié le 29 octobre 2020 à 17:48
Par: CIMTCHAU
Une rencontre s’est tenue mardi entre l’UMQ et des élus de la Gaspésie où il a été question de relance économique. Démographie, mobilité, garderie et tourisme ont été les principaux enjeux abordés.
Si la fin de la crise sanitaire semble encore bien loin, la relance économique est déjà dans la mire des élus. L’UMQ tente de saisir l’opportunité de faire pression sur Québec pour régler certains enjeux de la Gaspésie.
« Le gouvernement est très à l’écoute présentement, on le voit on le sent il s’ajuste, il s’adapte à des pistes de solution intéressante qui sont proposées », explique le maire de Gaspé et vice-président de l’UMQ, Daniel Côté.
Les 32 places en garderie sur 4000 annoncée par Québec le mois dernier en a déçu plusieurs, l’Union des municipalités souhaite maintenant utiliser une autre méthode pour en venir à une solution.
« Au niveau des garderies, chacune des régions travaille un peu de son côté, chacune des villes travaille un peu de son côté ce qu’on essaie de faire via l’UMQ, c’est de fédérer ces efforts-là, le tout cohérent pour faire une pression commune », souligne M. Côté.
Les élus souhaitent alléger la lourdeur administrative afin d’avoir plus de marge de manœuvre pour instaurer des solutions temporaires.
« Si ça prend 1 an ou deux ans avoir des places on perd une opportunité, est-ce qu’il y a moyen d’être plus agile pour agir en temps et lieu. On a des gens qui veulent s’installer ici? On va avoir une, deux ou trois places rapidement. Parce qu’une ou deux familles qui s’installent, c’est précieux », soutient, le maire de la municipalité de Maria, Christian Leblanc.
« Ça pourrait par exemple de se servir de centres communautaires, de se servir d’espaces qui sont disponibles, mais qui ne répondent pas nécessairement à tous les critères du ministère de la famille », propose le maire de Gaspé.
« Il y a une belle opportunité pour voir si les gens peuvent être intéressés à découvrir les régions on parle de télé travaille par exemple », dénote M. Leblanc.
La pandémie en attire plusieurs à venir s’installer en Gaspésie, encore faut-il pouvoir les loger. « Les promoteurs privés ne courent pas aux portes, les coûts de constructions sont plus élevés en région. Si tu n’as pas d’incitatif pour compenser les coûts de constructions plus élevés c’est un problème et avec la pandémie les coûts de constructions ont explosé », relate le vice-président de l’UMQ.
Comme le retour aux voyages internationaux ne semble pas être pour demain, les élues s’attendent à ce que la Gaspésie soit prise d’assaut une fois plus l’été prochain. Ils souhaitent cette fois-ci mieux encadrer le camping.
« Il y a du camping alternatif, du tourisme alternatif, de voir tout de suite comment on peut bien se préparer pour légiférer de bonne façon », conclut le maire de la municipalité de Maria.