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Lueur d’espoir pour les Thibault

Publié le 27 août 2019 à 21:06, modifié le 28 août 2019 à 17:05

Par: CIMTCHAU

La Commission scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup a rejeté ce soir la demande de révision de classement de Kelly-Ann et Maël pour l’année scolaire 2019-2020. Elle n’a pas pour autant précisé que leur retour à l’école allait avoir lieu à La Croisée jeudi.

Rappelons que le couple de Saint-Antonin est en désaccord avec une décision rendue par la Commission scolaire l’année dernière, à savoir que la scolarisation des enfants doit s’effectuer dans une classe ressource en adaptation scolaire plutôt que dans une classe ordinaire. Cette décision avait eu comme effet de retirer Kelly-Ann et Maël de leur école de quartier pour les envoyer dans une école à Rivière-du-Loup.

Au moment de rendre sa décision mardi, la Commission scolaire a statué que les « modalités de fréquentation en adaptation scolaire » des enfants du couple Thibault devront être établies pour la prochaine année qui est sur le point de débuter.

Lors de la séance publique, autant la famille Thibault que les dirigeants de la Commission scolaire ont réitéré vouloir le bien-être des enfants, tous deux atteints du syndrome de Joubert.

« Nous avons rencontré le commissaire Alain Castonguay ce matin, qui a été mandaté pour nous faire part des résultats de vos discussions. Il nous a parlé de votre ouverture. Après plus d’un an de procédures, ça nous a surpris, mais on était content. Nous aussi, on est prêt à faire des concessions », a mentionné Stéphane Thibault en s’adressant à l’assemblée en début de séance.

« Nous avons compris que le litige ne se situe pas tant au sujet des services adaptés, mais qu’il s’agit plutôt d’une question d’acceptabilité parentale par rapport au lieu et la proximité de ces services. Vous aurez remarqué que nous n’avons pas nommé de lieu pour la classe spéciale dans la résolution. Nous l’avons omis volontairement pour nous donner la latitude d’inventer quelque chose qui n’existe pas encore », a précisé de son côté le directeur général de la Commission scolaire, Antoine Déry.

Le DG a même sous-entendu que ce quelque chose pourrait éventuellement être permanent.