Durant les trois dernières saisons, Louick Marcotte a évolué dans la Ligue de la Côte-Est, lui qui rêvait de percer les rangs de la Ligue Nationale de hockey. L’an dernier, Marcotte a contracté une mononucléose. Une situation qui a été dure à accepter, alors qu’il est devenu anxieux et déprimé.

«Tu commences à te sentir mieux physiquement, mais tout d’un coup mentalement ça ne va pas très bien. C’est bizarre je ne vois pas la vie de la même façon. Je me sens déprimé, je me sens triste, je ne sais pas trop ce qui se passe», a souligné Louick Marcotte.

En avril dernier, l’athlète de Longueuil a décidé d’aller chercher de l’aide et c’est à ce moment qu’il a appris qu’il faisait une dépression majeure. Une maladie encore taboue aujourd’hui, puisqu’elle n’est pas visible.

«Les gens se disaient aussi en me regardant, tu ne peux pas le savoir, ça ne se voit pas au premier coup d’oeil.  Si tu ne venais pas me parler, tu ne pouvais pas douter que ça n’allait pas», a ajouté Marcotte.

Aujourd’hui dans l’uniforme des 3L, Marcotte se sent de mieux en mieux et est heureux du progrès qu’il a fait.

«Je pourrais dire qu’à 90% je suis revenu là où je voudrais être mentalement. Je ne suis pas  à 100% où je voudrais être, mais ça s’en vient tranquillement. Je suis passé de ne pas être capable de me lever le matin à être capable de fonctionner et avoir des idées qui me permettent de me voir dans le futur. C’est très facile me lever le matin mettons», a conclu le numéro 77 des 3L.