Depuis septembre dernier, ce nouvel arrivant est obligé de rester à la maison pour garder ses enfants de 3 et 6 ans, faute de places en garderie. « J’ai refusé deux emplois parce que je n’ai pas trouvé de garderie.»

Le père de famille est loin d’être le seul dans une situation difficile. «J’ai entendu des personnes dire qu’ils étaient obligés d’emmener leurs enfants avec eux parce qu’ils n’ont pas d’autres solutions» explique cette propriétaire de garderie.

L’attente pour obtenir une place est souvent très longue. La liste regroupe même jusqu’à une cinquantaine d’enfants pour un seul établissement.  «Ça fait vraiment pitié, on aimerait pouvoir toutes les aider, chacun ont une histoire crève-cœur. || J’ai des personnes immigrantes qui m’ont téléphone, tu ne peux pas prendre mon enfant on doit retourner dans notre pays, car on ne peut pas travailler»  raconte Mélanie Levesque

Le gouvernement a décidé d’agir. Ceux qui ouvrent une garderie en milieu familial pourraient recevoir jusqu’à 6000 dollars.  D’autres incitatifs favorisent aussi la création de places supplémentaires dans les établissements déjà existants. « On créer des espaces on en a vraiment besoin, les parents en ont besoin pour retourner sur le marché du travail.»  explique la directrice générale de l’association francophone des parents du Nouveau-Brunswick, Chantal Varin

Mais toutes les villes du Nouveau-Brunswick n’en bénéficieront pas. « On peut quand même ouvrir des espaces et développer mais si on n’a pas accès à la désignation, on paye le plein prix» poursuit Chantal Varin.

Cette propriétaire de garderie avait envie d’ouvrir un autre espace pour accueillir le plus d’enfants possible, mais le gouvernement permet à la ville d’Edmundston d’en accueillir que 49 d’ici 2026.  «Le bâtiment que j’avais en considération était de 120 places on est trop loin de ce qui en vaut la peine d’aller de l’avant.» dit Mélanie Levesque

Les garderies tentent d’aider au mieux les parents qui supplient d’avoir une place.  «Il y a une garderie qui a essayé de trouver une place mais elle nous a expliqué également qu’il y a un problème que les places sont vraiment limitées.» poursuit le père de famille.