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L’inflation touche les organismes communautaires

Publié le 18 février 2022 à 17:11, modifié le 18 février 2022 à 17:11

Par: CIMTCHAU

L’indice de prix à la consommation a grimpé à plus de 5% en janvier dernier… une hausse qui se reflète dans toutes les sphères de la vie quotidienne, même auprès des organismes communautaires de la Gaspésie.

Les prix des loyers, de l’essence et surtout des aliments continuent de faire trembler nos portefeuilles. L’essence a fait un bond de presque trente-deux pourcent au cours du mois de janvier, les aliments qu’on se procure en épicerie ont augmenté de six points cinq pourcent depuis l’an dernier. Les salaires n’ont pas suivi la hausse des prix. En Gaspésie, des organismes se consacrent, jour après jour, à tenter d’apporter des solutions aux moins nantis et, encore pire, la situation économique actuelle a des impacts dans leur fonctionnement …

« C’est énorme moi depuis les vingt dernières années, je pense que le plus gros taux que j’avais vu c’était deux points un ou deux points quatre pourcent et  là on est à trois points huit pourcent , c’est vraiment important, donc si les organismes communautaires ne sont pas capables de bonifier l’échelon salarial de leurs employés de trois points huit pourcent ,  on s’enligne pour appauvrir notre monde, puis dans un moment ou les groupes communautaires sont si important pour le filet social », débute Geneviève Giguère. Coordonnatrice générale du regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et les îles.

 

 

Le défi est grand. Les organisations doivent se réinventer afin d’assurer la pérennité du service offert à la population dans le besoin.

« On parle des maisons de jeunes, des maisons d’hébergement, des centres de soins en santé mentale, sécurité alimentaire nommez les  et c’est de se virer sur un dix cennes, car c’est aussi la force d’un groupe communautaire c’est d’être enraciné dans sa communauté, puis de répondre aux besoins, donc on se fait des plans de travaille au jour le jour », explique Geneviève Giguère.

Le ROCGIM est en mode solution afin de pallier à la crise.

« On travaille fort puis on fait des grosses représentations pour augmenter notre capacité d’agir puis ça ben ça passe par un meilleur financement. Il faut qu’on puisse séduire des futurs employés, puis on est capable beaucoup de jouer sur le terrain des conditions de travail puis un milieu de vie humain », souligne Geneviève Giguère.

Sans employés, il est difficile d’assurer des services adéquats. Il est donc primordial d’offrir de bonnes conditions de travail.

« On est peut-être entre trente pourcent des groupes qui sont capables d’appliquer la politique salariale qui est concurrentielle, puis il y a le régime de retraite, assurances collectives c’est aussi difficile à offrir », termine Geneviève Giguère.

Le Rocgim s’assure de maintenir une main-d’œuvre compétente et comblée au sein des différents organismes communautaires afin de continuer à contribuer à renforcer le tissu social.