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Leur fils rentre de l’école les jambes couvertes d’ecchymoses

Publié le 25 juin 2019 à 12:51, modifié le 26 juin 2019 à 12:09

Par: CIMTCHAU

Un élève de 9 ans est rentré de l’école couvert d’ecchymoses sur ses deux jambes le 5 juin dernier. Il se trouve que le jeune garçon est le fils de la famille Thibault de Saint-Antonin, qui se bat depuis des mois pour infirmer une décision de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup dans le classement de leurs deux enfants handicapés.

Stéphane Thibault et Josée Tardif ont eu toute une surprise lorsqu’ils ont aperçu les nombreuses marques sur les jambes de leur garçon à la toute fin de la journée.

« J’allais lui mettre son pyjama, puis j’ai pu constater qu’il avait les jambes couvertes d’ecchymoses. J’ai appelé ma conjointe qui était à la garderie avec nos deux autres enfants pour lui demander si elle savait s’il s’était passé quelque chose. Elle m’a répondu ne pas être au courant qu’il se soit passé quoi que ce soit », raconte Stéphane Thibault, le père de Maël.

« Il avait une quarantaine de bleus. On n’a pas eu d’explication sur ce qui s’est passé, ou d’appel au moment où c’est arrivé », ajoute sa conjointe, Josée Tardif.

Des réponses réclamées

Maël Thibault est atteint du syndrome de Joubert, une maladie génétique causant des difficultés motrices. Le jeune garçon a également des troubles de comportement et peut se désorganiser à l’occasion selon ses parents.

Le couple explique qu’un plan d’action est en place pour gérer ce genre de situation, mais insiste pour dire qu’aucune intervention sur son fils ne devrait mener à ce genre de blessures. Stéphane Thibault et Josée Tardif déplorent surtout de ne pas avoir été informés immédiatement de la situation.

« On a dû questionner des gens pour savoir ce qui s’est passé. On n’a eu aucun rapport d’incident de l’école, où quoi que ce soi », affirme le père de Maël.

« Tout est établi par le réseau de la santé pour intervenir avec Maël. Des choses comme ça, ça ne devrait pas se passer », fait valoir sa mère.

Les parents de Maël se sont rendus chez le médecin pour évaluer ses blessures. Un signalement a été fait à la DPJ. La Sûreté du Québec a ouvert une enquête.

Plan d’intervention

Sans commenter spécifiquement le dossier, la Commission scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup « confirme que, pour certains élèves avec des besoins particuliers, l’école doit convenir avec les parents des moyens d’intervention auprès de celui-ci, dans un plan d’intervention ».

Elle ajoute que « l’école et la commission scolaire poursuivent leurs efforts afin d’adapter leurs interventions aux besoins particuliers des élèves qui lui sont confiés. »