« Ce n’est pas normal mais c’est seulement le manque de population qui fait qui a moins de main-d’œuvre », lance ce jeune homme.

« Il y a beaucoup de jeunes qui peuvent travailler mais qui ne veulent peut-être pas y aller. Il préfère peut-être plus profiter de l’été que d’aller travailler », crois ce jeune homme qui occupe un emploi d’été.

Tout est calme… mais bientôt tout va changer. Les touristes viendront s’entasser sur les plages et un peu partout en Péninsule acadienne. Même si c’est une bonne nouvelle, pour le secteur touristique il s’agit d’un énorme défi aussi.  La main d’œuvre est une denrée rare et les différentes entreprises s’arrachent les candidats… et le temps presse.

« Pour trouver de l’aide cette année pour notre cuisinière, les gens au comptoir on a certaines difficultés et présentement on n’a pas tous notre personnel en place on est encore à la recherche d’employés », raconte le propriétaire du Camping Pokemouche, Gilles Duguay.

Dans la Péninsule acadienne on s’attend à une excellente année en termes d’achalandage. On parle même d’un retour postpandémique qui battra des records. Toutefois, les nombreux postes toujours vacants pourraient obliger des entreprises à diminuer leur offre… et perdre des revenus importants.

« La façon que cela sur transcrit lorsqu’il y a une crise de main-d’œuvre, c’est souvent dans les heures d’ouverture des entreprises. Les heures des entreprises vont peut-être être moindre et souvent ce que l’on voit ce que les propriétaires des entreprises mettent les bouchés double et s’implique encore d’avantage et donne plus de temps s’ils n’ont pas trouvé la mains-d’œuvre nécessaire», explique la directrice de l’office de croissance du CRS de la péninsule acadienne, Geneviève Lanteigne.

Les entreprises n’ont parfois d’autres choix que de se tourner vers d’autres options comme les réservations en ligne. L’optimisation et l’automatisation de système. Mais pour les tâches manuelles il est compliqué de trouver des alternatives.

« On remarque que nos clients sont obligés d’attendre un peu plus, plus de temps au comptoir donc on a vendu notre système de réservation en ligne », ajoute Gilles Duguay.

Pour le moment les propriétaires d’entreprises du secteur touristique gardent espoir de combler tous les postes disponibles d’ici le mois de septembre. On devra certainement se tourner vers les plus jeunes et les retraités pour pallier au manque d’effectifs et se souhaiter une bonne saison touristique.