Chez Cime Aventures, la saison bat son plein et devrait être très occupée. « On réserve souvent à la dernière minute, mais je dirais que cette année les réservations de dernière minute il faudrait y penser d’avance parce que, il y a beaucoup de demandes et on devrait être plus plein qu’à l’habitude si la tendance se maintient », suggère Élodie Brideau, la directrice générale de CIME Aventures.

Les ratons laveurs et la quarantaine d’animaux hébergés au Bioparc devraient aussi recevoir beaucoup de visites cet été. « L’achalandage est bon puis les visiteurs de l’extérieur sont présents effectivement. On voit moitié-moitié. Moitié visiteurs régionaux et l’autre moitié c’est de l’extérieur. Pour la même période, c’est-à-dire la dernière semaine de juin c’est comparable. Et même un petit au-delà par rapport à 2019 », se réjouit Marie-Josée Bernard, la directrice générale du Bioparc de Bonaventure.

Depuis lundi,les touristes arrivent progressivement au Musée de la Gaspésie, qui propose une programmation adaptée aux mesures sanitaires.«Nous il y a des journées ou on pouvait accueillir jusqu’à 300 personnes dans une journée et la compte tenu des restrictions qu’on s’est imposées pour les mesures sécuritaires et sanitaires quand on aura fait 60 personnes ça va être un maximum. En partant, c’est une saison à oublier au niveau des revenus à la billetterie », affirme Martin Roussy, le nouveau directeur général.

Chez Écovoile Baie-des-Chaleurs,la directrice générale, Sophie Martel, indique qu’une nouvelle clientèle en provenance du Québec et de l’Ontario fait son entrée. Les touristes souhaitent explorer ce sport nautique. L’engouement se fait aussi sentir pour les cours de voile sportive, la location d’embarcation nautique , les camps de jour ainsi que les excursions en mer.

Chez Tourisme Gaspésie, on confirme que le nombre de visiteurs sur le site internet et le blogue ont explosé ces dernières semaines. Bien que la Gaspésie soit l’une des régions les plus visitées au Québec, la saison n’est pas gagnée pour autant. «Je pense que le gros ou il faudra travailler davantage c’est la fin de l’été et le mois de septembre aussi qui sont des mois qui sont plus achalandés par une clientèle internationale. Il faudra travailler cette notion la de courts séjours en Gaspésie et attirer plus de Québécois pour venir combler l’international qu’on ne sera pas capable d’aller chercher », fait valoir Stéphanie Thibaud, la directrice marketing.

Et reste maintenant à savoir si l’été 2020 permettra de dépasser les 535 mille visiteurs reçus en 2019.«C’est une très bonne question. C’est une très bonne question. On pourra en parler au mois d’octobre», termine en riant madame Thibaud.