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Les propriétaires de chalets heureux de revenir en région

Publié le 29 mai 2020 à 16:09, modifié le 29 mai 2020 à 16:09

Par: CIMTCHAU

Voilà presque deux semaines que les barrages routiers sont levés et que les propriétaires de chalets peuvent revenir dans la région. Notre équipe en a rencontré plusieurs aujourd’hui qui étaient bien contents de revenir admirer les paysages du Bas-Saint-Laurent.

Les propriétaires de résidences secondaires sont heureux de pouvoir sentir l’air salin à nouveau. Depuis le 18 mai, ils peuvent revenir dans l’Est-du-Québec. Mais ça vient avec un confinement de deux semaines.

 « Nous on fait attention on a très peu de contacts on n’a pas été à l’épicerie et on fait livrer ». Alain Gladu de Boucherville

« On voulait faire notre arrivée ici en tout respect avec les gens de la place, on est arrivé ici avec nos provisions notre épicerie et on reste chez nous. On se promène au bord du fleuve ». Elinka Guibou, de Montréal.

« On a toujours hâte de revenir au chalet. On a apporté beaucoup de choses et on va avoir des gens qui vont être capables de nous fournir ». Lucien Lévesque de Québec

Avec la pétition qui demandait de repousser la levée des barrages et certaines réactions d’internautes sur les réseaux sociaux, des propriétaires ont eu peur de l’accueil des gens du Bas-Saint-Laurent.

« À lire sur les réseaux sociaux je me disais mon dieu on passera jamais. On va se faire rouler dans le goudron pis dans les plumes quand on va arriver, mais il n’y a rien eu de ça. » Christine Roy de Québec.

« On savait que c’était un peu délicat d’arriver en région. On était au courant des pétitions qu’il y avait. » Élinka Guibou

Plusieurs nous ont avoué vouloir profiter du calme ici le temps que la crise s’estompe dans les grands centres. Un nouveau sentiment de sécurité les habite.

 « C’est certain que c’est mieux de vivre la crise ici. De pouvoir voir le fleuve. Marcher près du fleuve. Sentir l’air marin, ça me manquait » Élinka Guibou.

L’accueil des Bas-Laurentiens à leur égard a été excellent. Provenant majoritairement des régions de Québec et de Montréal, les propriétaires n’ont pas senti de jugement. Et ils ont bien hâte de pouvoir se mêler à la population.

 « Après le déconfinement, on s’est dit qu’on allait prendre une bonne bouteille de vin avec mes beaux-parents et on va rester chacun de notre bout de notre table ». Alain Gladu

« Moi je compte bien aller faire du vélo ». Lucien Lévesque

« Je vais continuer à me confiner. Vous avez le fleuve vous n’avez pas besoin de grand-chose d’autre. Non. Le fleuve les couchés de soleil pis le vent! ». Christine Roy