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Les municipalités de plus en plus ouvertes aux mini-maisons

Publié le 29 mars 2018 à 15:45, modifié le 29 mars 2018 à 15:45

Par: CIMTCHAU

L’entreprise Habitations Mont-Carleton déplore que plusieurs municipalités en Gaspésie ne permettent pas la construction de mini-maisons en raison de leurs règlements d’urbanisme. Par contre, avec les années, elles se disent de plus en plus ouvertes à créer des zones pour accueillir les citoyens qui désirent habiter dans ces petites propriétés.

Habitations Mont-Carleton construit des mini-maisons depuis plus de 20 ans. « On est parti de la fameuse maison mobile que les municipalités ont pratiquement en horreur, des parcs de maisons mobiles », mentionne Daniel Bouchard, directeur des ventes d’Habitations Mont-Carleton.

La popularité des maisons de moins de 1000 pied2 a augmenté dans les dernières années. « C’est incroyable le nombre de demandes qu’on a partout au Québec : dans les Laurentides, en Estrie… Ça prend un endroit spécial ».

New Richmond et Maria ont suivi la tendance en aménageant des rues pour les accueillir. Par contre, beaucoup de municipalités ne permettent pas ces constructions. « Il n’y a pas beaucoup de possibilités, les gens nous disent j’ai demandé une dérogation », informe Daniel Bouchard.

« Il y a des endroits où on a eu à se positionner, à faire une certaine dérogation à notre règlement », explique le maire de Bonaventure, Roch Audet.

 

La Ville de Matane a d’ailleurs refusé dernièrement l’installation d’une mini-maison. « Parce qu’actuellement ce n’est pas autorisé. On a tellement peu de demandes dans la ville de Matane. Vous allez comprendre qu’on n’est pas une grande ville. Alors on n’a pas de quartier qui est développé », explique Robert Pelletier Directeur des communications à la Ville de Matane.

« Pourquoi ne pas installer des aires confortables où les gens auraient leurs petites maisons? Ce serait aux municipalités de s’ouvrir », se questionne Daniel Bouchard.

Plusieurs municipalités refusent également les mini-chalets sur les terrains de villégiature. «On n’est pas rendu là dans notre réflexion », mentionne la mairesse de Percé, Cathy Poirier.

Matane, Caplan, Paspébiac, Bonaventure et Percé pourraient modifier leurs zonages et permettre la construction dans certains secteurs.« Éventuellement, il y aurait une possibilité de faire une nouvelle réglementation de zonage », informe Cathy Poirier. Roch Audet ajoute : « C’est quand même un accès au logement et à la propriété. Donc, faut le voir aussi dans ce sens-là».

 « On pourrait ouvrir dans des secteurs autres que de les stationner en rang d’oignon et, puis, on aurait un beau secteur pour les retraités », mentionne Daniel Bouchard.

Ces propriétés répondent aux besoins des retraités, des jeunes familles et des personnes seules. Le phénomène a pris de l’ampleur à la suite de la crise immobilière aux États-Unis en 2008.