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Les infirmières pour combler le manque de médecins ?

Publié le 25 mars 2019 à 15:36, modifié le 25 mars 2019 à 16:58

Par: CIMTCHAU

La problématique dénoncée la semaine dernière par des infirmières praticiennes du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick soulève de nombreuses questions. Des patients ont vu leurs examens être annulés à l’hôpital d’Edmundston après l’application de la loi sur l’assurance maladie. Des citoyens dénoncent l’accessibilité à un médecin de famille.

«Ça fait trois ans. On a n’a pas trouvé encore. On court les urgences et ce n’est pas évident, c’est long attendre. On a besoin des médecins», partage une citoyenne.

Il manquerait près d’une dizaine de médecins, pour répondre à la demande, seulement dans la région d’Edmundston. Les infirmières praticiennes pourraient faire partie de la solution. «J’ai justement eu l’expérience de ça, ça ne fait pas si longtemps, mon médecin de famille était partie en congé de maternité. C’est une praticienne que je suis allé voir et ça fait l’affaire autant», témoigne une passante.

«Le rôle des infirmières praticiennes, dans la profession médicale est très important on est capable de regarder beaucoup plus loin et d’agrandir cette vision-là pour l’avenir.» -Jean-Claude D’Amours, porte-parole de l’opposition en santé

La popularité des deux cliniques privées d’Edmundston en est la preuve.  «Ces gens-là qui sont patients de ces cliniques privés ont des défis actuellement pour recevoir des soins de santé primaires», ajoute le député.

Avec un peu plus de 100 infirmières praticiennes, le Nouveau-Brunswick est loin derrières d’autres provinces. dont l’Ontarion où il y en a près de 3000. Le député D’Amours croit que la loi doit évoluer. «De modifier le processus pour pouvoir permettre aux infirmières praticiennes de fournir les services complets qui sont liés à leur profession qui inclus aussi les tests qui peuvent être faits à l’hôpital.»

Le ministre de la Santé a été interpellé vendredi dernier. Il s’est contenté d’affirmer que la plateforme de son parti et le budget contenaient des mesures pour valoriser la profession.

Rappelons que la semaine dernière une dénonçait que l’hôpital a refusé une cinquantaine de demandes d’examens remplies pour ses patients. Le Réseau de santé Vitalité assure quant à lui qu’il ne fait qu’appliquer la loi sur l’assurance maladie.