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Les GES de McInnis pour diversifier l’économie

Publié le 19 février 2019 à 09:14, modifié le 19 février 2019 à 11:32

Par: CIMTCHAU

La cimenterie McInnis à Port-Daniel-Gascon est l’un des plus grands pollueurs de la province. C’est dans cette optique que, grâce à une subvention fédérale, un nouvel organisme voit le jour. Il aura la tâche de réduire l’empreinte écologique de McInnis en revalorisant le CO2 qui émane de l’usine.

La cimenterie McInnis de Port-Daniel-Gascons est un grand agent de développement économique pour la région, mais elle rejette aussi 1,75 tonne de gaz à effet de serre dans l’environnement à chaque année.

« Le gouvernement du Canada est plus déterminé que jamais à prouver que la croissance économique et la protection de l’environnement ne sont pas des objectifs incompatibles », a lancé en conférence de presse la députée de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier.

Cette réalité a fait germer une idée novatrice.

Grâce à un appui financier de 135 000 $, le gouvernement fédéral donne le coup d’envoi d’un nouvel organisme qui sera en charge de créer de la richesse à partir des rejets de l’usine de ciment.

« La prospection nous a amené à réfléchir autour des technologies propres. Captation de carbone, utilisation de la biomasse forestière. On s’est dit; on devrait créer un pôle des technologies propres autour de Ciment McInnis », ajoute le maire de Port-Daniel-Gascons, Henri Grenier.

« Cet organisme a pour mission de déployer un réseau industriel écologiquement et financièrement performant en Gaspésie ayant comme pierre angulaire la réduction du CO2 dégagé par la cimenterie », explique Diane Lebouthillier.

Grâce à la subvention, un ingénieur a été embauché. C’est lui qui aura la tâche de trouver des procédés pour valoriser le CO2 rejeté par McInnis.

« C’est sûr que ça va prendre un procédé, une industrie pour capter le carbone, mais on va plus loin que ça. On parle de transformation de carbone », renchérit le maire.

Le Pôle doit aussi se lancer en mission séduction auprès d’entreprises qui œuvrent déjà dans le domaine des technologies vertes. Un modèle qui a un air de Déjà Vu.

« Quand on a développé et mis en place le secteur éolien en Gaspésie, c’était un nouveau créneau. Il y a pleins d’entreprises qui se sont greffées autour de l’éolien, avec le techno-centre éolien, On veut faire exactement la même chose avec le Pôle des énergies vertes », ajoute Diane Lebtouhillier.

Quelques entreprises spécialisées en matière d’énergies renouvelables sont déjà dans la mire du Pôle. Reste à voir comment l’organisme réussira à jumeler la réduction de l’empreinte écologique de McInnis et la croissance économique.