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Les futurs paramédics motivés malgré les défis

Publié le 19 octobre 2018 à 12:06, modifié le 19 octobre 2018 à 12:56

Par: CIMTCHAU

Les ratés d’Ambulance Nouveau-Brunswick continuent d’être sur toutes les lèvres. Pendant ce temps, des étudiants du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick aspirent à œuvrer dans le domaine à Grand-Sault et Campbellton. Le manque actuel de main d’œuvre devient pour eux une véritable motivation.

Après avoir débuté ses études en soins infirmiers,  Émilie St-Jarre a choisi de se tourner vers la carrière de paramédic. «Tu arrives sur la scène, il faut que tu aies du jugement critique et il faut que tu saches agir», partage la jeune femme de 20 ans.

Elle et ses collègues de première année, dans le programme à Grand-Sault,  ne se laissent pas décourager par l’actualité des derniers mois. «Ça me donne encore plus le goût d’être-là parce que c’est tellement un emploi demandant. C’est tellement un emploi qu’ils cherchent partout», confie une autre étudiante, Monica Perreault.

Cette tendance se traduit dans les inscriptions au programme. 16 étudiants ont participé à la première cohorte en 2017. Ils sont plus du double cette année. «La deuxième cohorte on a  22 étudiants, toujours à Campbellton pour le site principal et 15 étudiants ici à Grand-Sault pour notre site mobile», relate le chef de département de Soins paramédicaux primaires, Jean-Guy Pelletier.

Le programme de 64 semaines sera appelé à se déplacer à chaque rentrée. «On est en plein dans le bon timing, assure-t-il. Il y a un besoin énorme de paramédics au niveau provincial et le nord encore plus.»

Dans les dernières semaines, les étudiants ont rencontré Ambulance NB afin de se familiariser avec le processus d’embauche.  Les futurs paramédics sont impatients d’accéder au marché du travail. «Notre groupe on a tellement une bonne équipe, je sais que probablement la plupart on va graduer ensemble. Si on peut tout aider partout ça va être super», mentionne Monica Perreault.

«C’est sûr qu’on entend beaucoup de négatif présentement, dans le fond je me dis si tu aimes ton emploi, que le salaire soit plus bas ou plus haut, si tu aimes ce que tu fais à la fin de la journée c’est ce qui compte», affirme Émilie St-Jarre.

Ces étudiants compléteront leur formation en février 2020. La prochaine cohorte sera lancée en septembre prochain.