Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Les Fabriques du Diocèse de Gaspé en difficulté

Publié le 14 janvier 2021 à 18:54, modifié le 15 janvier 2021 à 09:58

Par: CIMTCHAU

Les nouvelles restrictions sanitaires imposées aux lieux de culte sont un autre coup dur pour les paroisses du Québec. Le diocèse de Gaspé va donc de l’avant avec son projet de regroupement des Fabriques, bien qu’il pourrait mener à la fermeture de certaines paroisses.

Depuis le 6 janvier, les rassemblements dans les lieux de cultes ne sont plus permis, à la seule l’exception des funérailles, où 25 personnes peuvent être présentes. La diminution de célébrations et l’absence de quête et d’activité de financement viennent miner la situation financière des Fabriques.

« C’est énorme, c’est vraiment quelque chose qui nous fait un grand tort. Pour les infrastructures que nous avons et même pour soutenir le ministère des prêtres », indique l’évêque de Gaspé. Mgr Gaétan Proulx.

Les Fabriques ont perdu jusqu’à 80% de leurs revenus mensuels au plus fort du confinement depuis mars. Ils  ont tout de même droit à la prestation canadienne de la relance économique.

« Ça aide les fabriques à se tenir un petit peu, pas à flot, mais au moins à se tenir un peu », ajoute Mgr Proulx.

Pour sauver les meubles, le diocèse a le projet depuis quelques années de regrouper les 64 Fabriques du territoire en 11 entités d’ici 2023. Bien que les rencontres menant à cette fusion soient à l’arrêt, la pandémie a fait cheminé le projet dans les esprits affirme l’évêque de Gaspé. « Ça forcé en quelque sorte les paroisses à dire, là on est prêt à avancer ensemble, parce qu’ils sentent bien que seul ils n’y arriveront pas. »

À Saint-Majorique, le projet de regroupement des Fabriques amène son lot de questionnement. « Quand ils vont donner l’argent à l’église, elle va aller où, seulement à une place, comment ça va être divisé? Comment est-ce qu’on pourra la faire vivre notre église si on veut la garder? », souligne la présidente du conseil de la Fabrique de Saint-Majorique Béatrice Roberts.

Car bien que la paroisse ait un petit coussin financier, elle n’est pas à l’abri d’une fermeture. Elle invite la communauté à être généreuse.

« Que ça soit juste un téléphone ou que ce soit de nous donner des sous, c’est très très important pour nous », soulève Mme Roberts.