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Les dangers de la fracturation hydraulique expliqués

Publié le 12 décembre 2018 à 17:30, modifié le 12 décembre 2018 à 17:30

Par: CIMTCHAU

La fracturation hydraulique comporte de hauts risques pour la santé. C’est la conclusion qui découle de la série de conférences que donne le Dr. Éric Notebaert à travers l’Est-du-Québec.

« Nous, on veut interdire tout nouveau projet de fracturation hydraulique à la grandeur du Canada, c’est notre but. Et on pense que si la population est bien informée, la population va pouvoir avoir l’influence qu’il faut sur les politiciens et politiciennes pour que cesse cette pratique là », explique le docteur de l’Association canadienne des médecins pour l’Environnement et conférencier, Dr. Éric Notebaert.

Les conclusions de l’analyse du Dr. Notebaert sont claires : être à proximité des puits de forage occasionne plusieurs impacts sur la santé. Les problèmes de santé répertoriés vont de maladies comme le cancer, la leucémie, jusqu’à des troubles de fertilité, des malformations, des naissances prématurées ou même des migraines et sinusites. Ces répercussions proviennent de l’utilisation de nombreux produits chimiques lors du procédé de fracturation, des produits qui finissent généralement par se retrouver dans l’air, dans le sol ou dans l’eau.

 

« On le sait, sur 1000 produits chimiques connus, 90% sont toxiques pour la santé humaine et plusieurs dizaines sont mêmes des cancérogènes connus », précise le Dr. Notebaert.

 

Ce n’est qu’au cours des cinq dernières années que des études scientifiques ont réellement réussi à prouver ces impacts. Le Dr. Notebaert arrive à ses conclusions grâce à une analyse de ces études qu’il qualifie de fiables. Fiables parce que, selon le protocole scientifique, les études doivent s’échelonner sur plusieurs années pour quantifier les effets à long terme de cette exposition aux nombreux produits chimiques. Dans sa présentation, le Dr. Notebaert s’est basé sur une dizaine d’études, principalement faites en Pennsylvanie et au Colorado. Ce sont des endroits où les puits de forages sont omniprésents depuis plusieurs années.

« Des instances médicales aux États-Unis disent ; on aurait jamais du faire ça, arrêtons ceci. Et l’académie américaine de pédiatrie, l’association des pneumologues américains et beaucoup d’autres sociétés américaines disent : on est allé trop loin, on devrait cesser et essayer de voir un petit peu ce qui se passe », ajoute le Dr. Notebaert.