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Les chômeurs de Charlevoix insatisfaits du budget fédéral

Publié le 2 mars 2018 à 15:23, modifié le 2 mars 2018 à 15:23

Par: CIMTCHAU

Le récent dépôt du budget fédéral est loin d’avoir plu au Mouvement Action Chômage de Charlevoix, malgré que des sommes aient été réservées pour aider les travailleurs saisonniers. Quelques-uns se sont mobilisés aujourd’hui à La Malbaie.

C’est pancarte ou casserole à la main que quelques courageux se sont mobilisés vendredi devant les bureaux du G7, à La Malbaie.

«On veut que le G7 comprenne que s’ils veulent qu’on les reçoive comme il le faut ce printemps, il faudrait que nos gens ne crèvent pas de faim d’ici ce temps-là», explique la directrice générale de Mouvement Action Chômage de Charlevoix, Julie Brassard.

«C’est ça qui est valeur, on n’est pas beaucoup. Normalement il faudrait être au moins 500. On n’a pas grand appui», se désole un travailleur saisonnier, Jean-Guy Gagné.

Ils dénoncent les mesures prises par le gouvernement fédéral pour aider les travailleurs saisonniers. «On a été très déçus. Dix millions pour tout l’Est du Québec, à condition de prendre de la formation. La femme de chambre que ça fait 20 ans qu’elle travaille dans son milieu, elle a besoin de formation pour être plus compétente? Je pense que la solution la plus rapide et la plus simple aurait été de reconnaître les entreprises saisonnières», assure Julie Brassard.

Du côté du ministre Jean-Yves Duclos, le discours est tout autre. Il qualifie cette aide d’historique.

«C’est la première fois que le gouvernement canadien s’engage spécifiquement pour les travailleurs saisonniers avec un montant très significatif de 230 millions de dollars. Ça c’est beaucoup plus rapide et efficace pour nos travailleurs saisonniers. Une réforme saupoudrerait le même montant et aurait beaucoup moins de conséquences positives», affirme le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Plusieurs travailleurs saisonniers connaîtront sous peu le fameux trou noir, soit la période où ils ne reçoivent ni salaire, ni prestation de chômage.

«Disons que c’est le troisième hiver que je vais vivre le trou noir. Je vais probablement avoir huit semaines sans revenu. J’avais fait des économies. Finalement ce sera des économies qui vont prendre le bord», mentionne Mario Lacroix.

Plusieurs autres actions sont à venir par le Mouvement Action Chômage de Charlevoix, soit jusqu’à ce qu’une proposition jugée intéressante soit faite de la part du fédéral.