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Les abeilles de la Gaspésie épargnées

Publié le 18 juillet 2018 à 16:36, modifié le 18 juillet 2018 à 16:36

Par: CIMTCHAU

Il semble bien que la crise mondiale des abeilles ne touche pas ou très peu les ruches gaspésiennes. Le syndrome de l’effondrement des colonies d’abeilles tue pourtant des quantités importantes de butineuses un peu partout dans le monde. Les grands espaces et la biodiversité de la Gaspésie sauvent nos abeilles.

Déjà propriétaire de ruches à l’île d’Orléans, Myriam Fauteux a ouvert à St-Siméon une division de son entreprise artisanale de miel Apis Lacris. « On avait l’habitude de faire du miel de fleurs sauvages, mais pour la première année, on va faire aussi du miel de fraise ».

Au printemps, l’apicultrice a perdu 80% de ses abeilles de l’île d’Orléans, en raison du syndrome de l’effondrement des colonies d’abeilles, qui est un ensemble de phénomènes biologiques expliquant la disparition de l’espèce

Heureusement, la Gaspésie semble avoir été épargnée par cet insecte. Les grands espaces de la Gaspésie, où il y a beaucoup de fleurs sauvages, aident aussi à la survie des abeilles.

« On a eu un taux de perte avoisinant les 8%, ce qui est très peu. Sachant qu’au Centre-du-Québec, il y a des apiculteurs qui ont perdu plus de la moitié de leurs cheptels agricoles », explique l’apiculteur de Nicabeille à Chandler, Jérome Hans Hunt.

Il ajoute : « Par ici, il n’y a pas beaucoup de monoculture. Il n’y a pas beaucoup d’agriculteurs qui utilisent des pesticides. Donc, nos abeilles sont un peu sauvées par ça ».

Les apiculteurs gaspésiens ne sont pas non plus touchés par la sécheresse que subissent les agriculteurs. Par contre, si l’absence de pluie perdure, les abeilles pourraient éventuellement en souffrir.  « Ils ont besoin d’eau pour fonctionner dans la colonie. Ils vont s’en servir pour nourrir les larves, mais aussi la reine, et pour liquéfier le miel ».