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Les 50 paramédics charlevoisiens seront à pied d’oeuvre pour le G7

Publié le 30 avril 2018 à 15:41, modifié le 30 avril 2018 à 15:41

Par: CIMTCHAU

Le Sommet du G7 se tiendra dans moins de 40 jours. À La Malbaie, toutes les équipes sont à pied d’œuvre pour arriver à temps, fin prêtes, pour l’événement. C’est le cas notamment pour les paramédics qui n’ont jamais vécu rien de tel.

Pour le directeur des opérations de la CTAQ dans Charlevoix, préparer son équipe pour le Sommet du G7, c’est le défi d’une carrière.

« Normalement on est habitué de gérer une population d’environ 29 à 30 000 personnes pour tout le grand Charlevoix. L’événement du G7 va amener beaucoup plus de monde que ça dans la région. Les effectifs vont être augmentés de beaucoup. Nous, du côté de la CTAQ, on va s’occuper de la population de Charlevoix, les manifestants et les policiers. La zone rouge est gérée par Santé Canada, qui ont leur propre service pré-hospitalier», explique Érick Tremblay.

Pendant huit jours, les 50 paramédics charlevoisiens vivront ce qu’ils tentent ardemment d’avoir auprès du ministère de la Santé, c’est-à-dire un horaire à l’heure, et non de faction.

« Sauf l’Isle-aux-Coudres, bien entendu, qui va demeurer en faction. Nos paramédics de Charlevoix acceptent de faire beaucoup plus d’heures qu’à la normale. On est capable à même notre entreprise de combler les heures qu’on a. Il va y avoir du déploiement dynamique avec différents points de service qui ont été attribués d’une manière stratégique. Un exemple simple, il peut y avoir un point de service à Clermont où il va y avoir un véhicule là, en attente de recevoir un appel. On ne se fera pas de cachette que le Sommet se passe à Pointe-au-Pic, on va s’assurer de mettre un peu plus de véhicules autour du Manoir Richelieu.»

Le Sommet a permis d’accélérer le processus de remplacement des 10 appareils défibrillateurs qui se retrouvent dans chaque ambulance.

«On est la première région à être déployée, pour l’appareil Série X. Il est pour défibriller une personne qui est en train de subir un arrêt cardiaque. Le nouvel appareil est beaucoup plus performant que ce qu’on avait initialement. Beaucoup plus rapide. La tension artérielle va se prendre d’une manière beaucoup plus précise. Un appareil comme celui-là coûte en moyenne entre 30 et 40 000 dollars», évalue le directeur des opérations.

Normalement, dix ambulances sont en poste dans Charlevoix. Pour le Sommet, ce nombre va augmenter. Impossible pour l’instant de savoir combien de véhicules seront disponibles.