Des vents violents, de fortes pluies, mêlés à des marées de plus de deux mètres, la soirée de jeudi n’aura pas été de tout repos dans la Baie-des-Chaleurs.

Entre 30 et 60 mm de pluie sont tombés et les vents ont dépassé les 80km/h par endroit. Du côté de Carleton-sur-Mer, l’heure était au nettoyage vendredi matin.

« Essentiellement, avec les marées et le vent, il y a beaucoup de débris, principalement du bois, qui ont été déplacés sur la route et la piste cyclable aussi. Et, ce qu’il y a de plus inquiétant, c’est qu’il y a le muret d’empierrement qui s’est déplacé vers la mer d’environ trois mètres », constate le maire Mathieu Lapointe.

Quatre employés municipaux et de la machinerie lourde ont dû effectuer une corvée de nettoyage sur l’avenue du Phare.

« Ce qu’on voulait, c’est de maintenir l’accès jusqu’au phare pour que les gens puissent y aller. Mais évidemment, on est encore en octobre. On craint d’autres hautes marées et des évènements du genre. Donc on va attendre que cette période-là soit passée avant de faire un nettoyage complet du site », explique le maire.

Un peu plus à l’ouest, le banc de Saint-Omer a aussi eu la vie dure pendant la nuit. Plusieurs passants ont même remis en question l’efficacité de la recharge de sable qui a été faite l’été dernier.

« Oui, la recharge a permis de protéger pour cette section-là. Évidemment, c’est un élément qu’on doit rajouter du sable régulièrement. C’était prévu qu’à l’an un, il y a beaucoup de déplacement de sédiment. On va y retourner l’année prochaine. C’était déjà prévu de rajouter du sable », affirme Mathieu Lapointe.

Considérant que nous ne sommes qu’au mois d’octobre, Carleton-sur-Mer s’attend à ce que ce ne soit pas la dernière tempête du genre dans les prochains temps.

« On parle souvent des changements climatiques. On en a un exemple concret. On y réfléchit depuis longtemps à la Ville. On travaille sur un plan avec trois autres municipalités dans la Baie-des-Chaleurs, justement pour se prémunir de ces aléas-là. Mettre en place des solutions pour être plus résilient face aux changements climatiques », renchérit Mathieu Lapointe.

Ce système dépressionnaire est maintenant derrière nous. Les nombreuses pannes de courant ont toutes été rétablies sur l’ensemble du territoire.