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Le taux d’occupation dans les hôpitaux du Nouveau-Brunswick inquiète

Publié le 21 janvier 2025 à 17:07, modifié le 21 janvier 2025 à 17:07

Par: Alex Delcourt

Le taux d’occupation dans les hôpitaux du réseau de santé Vitalité dépasse 100 %. Plusieurs lits sont occupés par des personnes qui attendent une place en foyer de soins.

Plus de 1000 personnes attendent une place en foyer de soins au Nouveau-Brunswick. Près de la moitié occupent un lit à l’hôpital, rendant difficile la prise en charge de patients. Une situation qui a des effets secondaires importants.

« Les répercussions, c’est que les gens qui ont besoin d’un lit doivent attendre sur des civières dans les salles d’urgence pendant des heures, parfois pendant des jours avant d’avoir accès à un lit de soins aigus à l’étage. Ça créer des situations dans lesquelles on ne peut pas donner des soins optimaux. Ça met nos travailleurs de la santé dans des situations à risque. Ça met surtout nos patients dans des situations à risque. » – France Desrosiers, présidente-directrice générale, Réseau de santé Vitalité

Il s’agit d’une priorité pour la direction de Vitalité. La mise en place d’un centre de commandement faciliterait l’accès aux services et aiderait à gérer ce taux d’occupation trop élevé.

« Ça nous aide vraiment à voir le flux des patients. C’est-à-dire, les patients de l’urgence jusqu’à l’étage, puis les patients qui vont avoir leur congé pour retourner dans la communauté par la suite. » – Jenny Toussaint, vice-présidente, cheminement patient, Réseau de santé Vitalité

Apporter des solutions à la pénurie de personnel fait aussi partie des priorités de Vitalité, selon sa présidente. La situation est notamment difficile dans le Restigouche.

« C’est là où on a introduit les infirmières itinérantes en premier. C’est là où on a le plus de départements qui ont encore besoin d’infirmières itinérantes. C’est là également qu’on va être capable d’enlever les infirmières itinérantes en dernier. Ça vous donne une idée de l’intensité de la crise… » – France Desrosiers, présidente-directrice générale, Réseau de santé Vitalité

La solution passerait, notamment par la rétention du personnel. Le vice-président à l’expérience employé voit que la situation de rétention s’améliore dans l’ensemble du réseau, mais ne pense pas que Vitalité en fait suffisamment.

« En toute humilité, non. C’est justement pourquoi on s’est doté récemment de d’autres indicateurs comme l’expérience employé pour justement aider à cette rétention-là. On a vu une baisse au cours des derniers 12 mois du taux de roulement, ce qui est bien, on n’est certainement pas rendu à un taux optimal. » – vice-président, expérience employé, Réseau de santé Vitalité