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Le syndicat du CISSS de la Gaspésie dénonce l’inaction de sa direction

Publié le 15 janvier 2019 à 16:49, modifié le 16 janvier 2019 à 09:07

Par: CIMTCHAU

Le syndicat CSN qui représente le personnel de bureau et de l’administration du CISSS de la Gaspésie dénonce des mauvaises pratiques de gestion qui régneraient au sein de la direction.

Le syndicat leur reproche de régulièrement ne pas respecter la convention collective. Il considère que l’employeur cautionne et protège plusieurs gestionnaires qui maltraiteraient psychologiquement et harcèleraient les membres du personnel. Selon le syndicat, la culture du silence que l’employeur impose pèserait très lourd et expliquerait le fait que de moins en moins de personnes veuillent venir travailler au CISSS.

La liste de doléance du syndicat est longue : On parle ici de manque flagrant de respect, de paroles vexatoires, des traitements inéquitables et injustes envers des employés d’une même équipe, des menaces, et des refus d’octroyer des postes ou des avantages auxquels les employés auraient droits.

«Malheureusement, on constate qu’il y a des pratiques de mauvaises gestions, puis on a beau essayer d’interpeller l’employeur pour essayer de faire progresser et améliorer les situations, on est encore au pris avec des gestionnaires, puis là je vous dis que ce n’est pas tous les gestionnaires, mais il y a quand même une culture de gestions malsaines au sein du fisc de la Gaspésie, puis lorsqu’on essaie d’en parler avec la direction bien il n’y a rien qui change. On reste pris avec les mêmes problèmes et ça perdure année après année», a déclaré le président du syndicat du personnel de bureau CISSS de la Gaspésie, Simon Rochefort.

La liste de doléance du syndicat est longue : On parle ici de manque flagrant de respect, de paroles vexatoires, des traitements inéquitables et injustes envers des employés d’une même équipe, des menaces, et des refus d’octroyer des postes ou des avantages auxquels les employés auraient droits.

«On est pris dans une culture de gestion, de terreur où est-ce qu’on menace les gens à la minute où ils refusent d’obéir à des directives qui ne font même pas de sens. C’est très problématique en ce moment puis on a des gestionnaires qui maltraitent psychologiquement leurs employés, qui donnent des surcharges de travail complètement inhumain, qui perdure au travers du temps, puis après ça on se ramasse avec des taux d’assurances salaires élevés, puis d’année en année continue d’augmenter», explique le président du syndicat.

Du côté de la direction on se dit étonné de la sortie du syndicat. Suite à cette déclaration, des vérifications auraient été faites mardi auprès des services des ressources humaines. Ils affirment avoir de la difficulté à cibler et comprendre les problématiques soulevées dans le communiqué de presse du syndicat.

 « Moi j’ai fait le tour de nos services de ressources humaines aujourd’hui pour voir quelles situations ils pouvaient faire état et on a de la difficulté à voir quelles sont ces situations-là. (…) C’est clair que pour nous, ce qu’on nous avance, c’est quand même important et on ne peut pas prendre ça à la légère avec la façon dont c’est rapporté. (…) Oui, il y a un étonnement par rapport à la sortie sur des situations qu’on aurait pas comme information», nous explique le directeur des ressources humaines et des communications, Michel Bond.