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Le sirop d’Escuminac fait le tour du monde

Publié le 29 janvier 2018 à 17:02, modifié le 29 janvier 2018 à 17:02

Par: CIMTCHAU

Le président de l’Érablière Escuminac revient tout juste du Winter Fancy Food show de San Francisco où il a réussi à décrocher des contrats et à développer de belles opportunités pour écouler son produit aux États-Unis.

Pour percer les marchés internationaux, le producteur gaspésien travaille son image de marque depuis plus de deux ans et demi.

« L’image fait une grosse différence. On achète beaucoup avec nos yeux », dit le propriétaire d’Érablière Escuminac, Martin Malenfant

Ça commence à rapporter. Il est déjà présent en France et en Allemagne. Son produit a été primé en Angleterre l’automne dernier. Il revient tout juste des États-Unis avec d’importants contrats en poche. Entre autres, 3 000 bouteilles de 500 ml se retrouveront bientôt sur les tablettes d’une importante chaîne d’épicerie fine américaine.

« On était quand même assez présents sur Amazon, et là on a eu des ententes avec d’autres distributeurs américains », se réjouit M. Malenfant.

L’acériculteur qui compte 60 000 entailles croit que sa certification biologique, le fait qu’il soit entièrement emballé à la ferme et qu’il soit typiquement gaspésien fait une différence.

« On est dans une région où il n’y a pas de pollution. C’est pratiquement vierge les forêts ici ».

Provenir des érables gaspésiens donne selon le producteur une plus valu au produit. Mais produire en terre gaspésienne est loin d’être facilitant.

« Les frais de transport pour moi c’est une grosse facture », déplore le propriétaire de l’Érablière Escuminac.

 

Selon l’organisme GÎMXPORT, l’acériculteur a trouvé une bonne façon de surmonter cette difficulté que vivent l’ensemble des entreprises gaspésiennes, qui souhaite exporter.

« Comme monsieur Malenfant fait, c’est d’exporter un produit de qualité à valeur ajoutée qui donne une plus valu au produit et qui se démarque de la concurrence », dit André-Pierre Rossignol, conseiller en exportation au sein de l’organisme qui soutient les entreprises gaspésiennes dans leurs démarches vers les marchés internationaux.

Ainsi, l’Érablière Escuminac exporte maintenant plus de 60% de sa production aux États-Unis et en Europe.

« On a travaillé très fort à développer les marchés. On a travaillé aussi à développer une image, une belle image de marque. Et ma production, emballé à la ferme, c’est l’image qu’on veut développer », dit Martin Malenfant.

Maintenant que son produit est bien positionné aux États-Unis et en Europe, Érablière Escuminac compte maintenant accroître ses volumes de vente pour 2018.