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Le Robin de la viande des bois récidive

Publié le 6 décembre 2019 à 15:52, modifié le 6 décembre 2019 à 17:24

Par: CIMTCHAU

Pour une quatrième année consécutive, le Robin de la viande des bois fait des heureux à quelques jours du temps des Fêtes. Le chasseur originaire de Caplan a de nouveau remis des centaines de livres de viande de bois à des familles dans le besoin dans la Baie-des-Chaleurs.

Imaginez Robin des bois, avec le même grand cœur, mais sans son côté brigand. C’est la meilleure façon de décrire l’œuvre de Jonathan Bélanger, celui que l’on appelle le Robin de la viande des bois. Il collecte les fruits de sa chasse et celle d’autres chasseurs pour les redistribuer à des familles qui en ont réellement besoin.

« 194 paquets. Pratiquement juste de l’orignal, du chevreuil, poulet, dinde. Incluant des dindes que les gens ont achetées », explique le Robin de la viande des bois, Jonathan Bélanger.

« Cette année, 455 livres de viande emballée sous vide prêt à manger. C’est l’équivalent, en image de deux orignaux complets matures », ajoute-t-il.

Jonathan Bélanger pilote ce projet depuis quelques années. La réputation du Robin de la viande des bois n’est plus à faire, ce qui a facilité la répartition des quelque 450 livres de viande.

« Cette année, ce sont les gens qui me contactent en privé et qui me racontent leur histoire. Ils me font confiance. Ce sont toutes des histoires touchantes. (…) C’est entre Bonaventure et Pointe-à-la-Croix. Cette année, une vingtaine de familles ont bénéficié des sacs d’environ huit à neuf paquets, plus une dinde et un poulet », affirme Jonathan Bélanger.

Les paquets restent tous dans la Baie-des-Chaleurs. Tous, sauf un. Le Robin de la viande des bois peut se dire qu’il a changé la vie d’une famille de Québec.

« Le petit Benjamin qui est rendu abonné au Robin de la viande des bois depuis les dernières années. Je leur ai offert près de 50 paquets par année à lui et ses parents. Le petit Benjamin est atteint d’une maladie rare qui limite sa consommation. Il y a trois ans, il ne pouvait manger que cinq aliments. Et dans ces cinq aliments, il y a de la viande d’orignal », explique Jonathan Bélanger.

« Sa mère m’a contacté pour me dire que ça allait vraiment mieux », rassure-t-il.

L’engouement pour le projet du Robin de la viande des bois ne se dément pas. Au contraire.

« C’est de l’ouvrage. C’est quand même un mois intensif à préparer ça », a admis Jonathan Bélanger.

Mais par chance, il peut compter sur de l’aide.

« – Qu’est-ce que tu fais pour l’aider?
Je vais porter de la viande aux gens », de répondre le fils de Jonathan, Jacob Bélanger.

« -Est-ce qu’on peut dire que t’es le mini Robin de la viande des bois?
Oui », a-t-il admis fièrement, aux côtés de son père.

« On se tient beaucoup, la Gaspésie. J’imagine que ça se tient ailleurs, mais en Gaspésie, c’est ça! », conclut le Robin de la viande des bois.