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Le projet Grand Tracadie, un dossier loin d’être réglé

Publié le 23 janvier 2020 à 16:48, modifié le 23 janvier 2020 à 17:39

Par: CIMTCHAU

La fusion entre la municipalité de Tracadie et les DSL environnants continue d’alimenter les discussions. Le regroupement remonte à l’été 2014. L’entretien des routes de ce grand territoire est un enjeu problématique pour la municipalité.

Les quatre dernières années n’ont pas été de tout repos pour le maire de Tracadie. Denis Losier est d’avis que la péréquation insuffisante reçue du gouvernement serait le principal responsable des déboires financiers de la municipalité.

« Normalement une municipalité comme la nôtre, avec la superficie qu’on devrait avoir si justement le gouvernement nous fait le transfert des routes. On devrait avoir l’équivalent de 7 à 10 millions de dollars en péréquation, ça fait que c’est tout autre. C’est tout un exercice et un défi de pouvoir, justement, offrir des services de qualité avec le budget qu’on a présentement au niveau de la municipalité de Tracadie. », affirme le maire.

Des informations camouflées, des montants bonifiés et absence de spécialiste, Norma McGraw ne mâche pas ses mots lorsqu’elle parle du manque de transparence des fonctionnaires du gouvernement. Fredericton aurait omis d’expliquer qu’en devenant une municipalité régionale, Grand Tracadie se verrait refuser l’octroi de 7 à 10 millions de dollars annuellement.

« Comparativement à Saint-Jean, qui ont 300 km de routes et qui reçoive 17 millions en péréquation, nous on reçoit 883 000 $, alors c’est inconcevable. », nous fait remarquer l’ancienne conseillère municipale pour la municipalité régionale de Tracadie.

Malgré le contexte budgétaire difficile, des investissements ont tout de même été réalisés dans les infrastructures au cours des dernières années.

« Il y a beaucoup de ressources qui ont été mises en place, et je pense qu’à ce niveau-là, au niveau de notre, pas de l’état financier, mais au moins nos comptes, la comptabilité est bien faite. ajoute-elle.

Pour ce qui est du dossier problématique des routes, des pourparlers ont déjà été entamés avec le gouvernement provincial.

« Nous on a offert des scénarios. C’est soit qu’eux gardent les routes, c’est soit qu’eux changent le retour que l’on a sur la taxation, ou bien qu’il soit en mesure de nous offrir un montant d’argent annuel pour pouvoir fonctionner, comme la péréquation. », conclu M. Losier.

Le dossier de l’entretien des routes sera d’ailleurs abordé lors de la séance du conseil municipal de lundi prochain.