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Le programme d’immersion française finalement de retour à Trois-Pistoles

Publié le 29 juin 2022 à 16:41, modifié le 30 juin 2022 à 12:26

Par: CIMTCHAU

Des étudiants de l’Université Western en Ontario sont de retour à Trois-Pistoles, pour le programme d’immersion française, après deux ans d’absence, en raison de la pandémie Les enseignants, autant que les résidents, sont ravis de les revoir en ville.

Finalement de retour en classe, à l’école secondaire de Trois-Pistoles, les étudiants de L’Université Western ont la chance d’apprendre ou de perfectionner leur français dans un environnement unique. « Je veux améliorer mon français oral. C’est très difficile pour moi de parle en français parce que j’ai besoin de beaucoup de pratique. » raconte un étudiant du sud-Ouest de l’Ontario. « Alors maintenant je fais le programme pour les adultes et je suis ici pour pratiquer mon français. » rajoute une étudiante de Swamp River, au Manitoba.

Définitivement une expérience qui marque.  « Pour plusieurs étudiants qui sont passés c’est vraiment l’expérience d’une vie, explique Paul Dumas, l’enseignant de français seconde langue. Puis, ils sont toujours reconnaissant la puis yen a quand ils arrivent ici ils ne parlent pas un mot de français, puis, après cinq, six semaines, ils ne sont pas parfaitement bilingues, mais ils sont assez bons. »

Mais les étudiants n’étaient pas les seuls à s’être ennuyés du programme. Leur absence a créé un vide au sein des familles d’accueil, comme Michel et Dania qui hébergent des étudiants depuis maintenant 38 ans : « Ah! Je me suis ennuyé, ouais, il me manquait quelque chose et on se parlait entre nous les familles hôtesses c’était pas mal les mêmes choses. » raconte Dania.

« On est vraiment très content d’être de retour dans le milieu pour le reprendre comme ça été prévue en présence dans le milieu pour découvrir la région. » renchéri Kathy Asari, la directrice du programme d’immersion française.

C’est cet aspect qui permet au programme de se démarquer. La possibilité, et l’obligation de parler la langue de molière le matin, le midi et le soir. « La force de Trois-Pistoles c’est que les étudiants vont dans les familles alors ils vivent plus avec les gens alors il y a encore plus d’obligation de parler en français pis c’est ce que les gens recherchent les jeunes aussi. » explique Patricia Russell, coordonnatrice aux familles hôtesses.

Un peu plus de 150 étudiants prendront part aux programmes jusqu’à la fin du mois d’aout. Un nombre réduit par rapport aux années antérieurs en raison de la pandémie.