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Le port du masque obligatoire dans les lieux publics fermés dès le 18 juillet

Publié le 13 juillet 2020 à 18:33, modifié le 13 juillet 2020 à 18:35

Par: CIMTCHAU

Le port du masque sera obligatoire dans tous les lieux publics fermés, partout au Québec d’ici quelques jours, soit dès le 18 juillet. Une nouvelle mesure qui fait beaucoup réagir.

À partir de samedi, nous devrons tous porter un couvre-visage dans les lieux prisés par la clientèle, que ce soit les magasins, les épiceries, les centres commerciaux, les cinémas, les bars, et beaucoup d’autres établissements encore. Et la mesure divise les citoyens.« Aussitôt qu’ils ont permis aux régions de se mêler, ils auraient dû l’obliger,» affirme un citoyen. « Pour moi ça fait mon bonheur, parce que je suis rendue en haut de 70 ans, » complète une dame. Tandis que d’autres sont moins contents : « Non moi le port du masque ça me dit rien, » s’agace un résident. «Je trouve ça stupide ces histoires de masques là. Plus ils vont en mettre et plus le monde a peur, » ajoute une citoyenne.

 

Ça concerne tous les clients âgés de 12 ans et plus. C’est recommandé entre 2 et 12 ans et déconseillé pour les plus petits. Québec veut donc resserrer la vis à l’approche des vacances de la construction. Les commerçants juge la consigne utile. « Je pense même qu’on aurait dû prendre la décision un petit avant, on est jamais assez prudent, » affirme le propriétaire de l’hôtel Universel à Rivière-du-Loup, Gilles Lortie. « J’ai obligé mes employés à porter des masques parce que je trouve ça important pour leur santé et là que les clients soient obligés d’en porter un aussi, c’est rassurant pour tout le monde,» complète la copropriétaire du centre mode Beaulieu, Johanne Beaulieu.

 

En cas de non-respect du port du masque obligatoire, des amendes de 400 à 6000 dollars qui seront données. Ce ne sont pas les clients, mais les commerçants qui devront payer. « Je trouve ça plate que ce soit les commerçants qui soient pénalisés. On va avoir des amendes parce que les clients eux autres sont quand même libres. Y en a ça a l’air qu’ils sont contre ça, » ajoute Johanne Beaulieu.

« Je mettrai pas un policier par chambre et je mettrai pas un policier par table dans les salles à manger. On va faire notre possible, oui on va tout faire ce qu’il faut. (…) On ne peut pas engager non plus un surplus de personnel pour jouer la police.» assure Gilles Lortie.

Pour certains propriétaires de restaurants, c’est un coup de massue supplémentaire. Et avis aux citoyens. Ils pourraient aussi devoir payer des amendes s’ils ne respectent toujours pas les consignes à compter du 1er aout.