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Le Parti Québécois présente ses engagements pour le développement régional et l’agriculture

Publié le 13 septembre 2018 à 13:59, modifié le 13 septembre 2018 à 13:59

Par: Communique de presse

Pour la quatrième semaine de la campagne électorale, le Parti Québécois de Côte-du-Sud présente des engagements, cette fois-ci pour le développement régional et l’agriculture.

Voici les principales mesures :

  • Appliquer un cran d’arrêt à toute forme de centralisation de l’appareil public.
  • Les actions structurantes du gouvernement en région seront soumises aux instances régionales pour consultation.
  • Annuler les coupes budgétaires régionales libérales (abolition des CRE, abandon des CLD, …) en réinjectant 83 M$ sur 4 ans.
  • Les budgets de développement régional, plutôt qu’annuels, seront pluriannuels.
  • Les régions pourront choisir le modèle de concertation régionale qui leur convient.
  • Il n’y aura aucune reddition de compte de la part des instances locales sur l’usage des sommes reçues du gouvernement.
  • Remettre au cœur du mandat de la CDPQ (Caisse de dépôt et placement du Québec) le développement économique du Québec et de ses régions.
  • Exiger 25% de contenu québécois dans les projets d’infrastructure de la CDPQ.
  • Faire en sorte que 25% des nouveaux arrivants s’installent en région.
  • Rendre Internet haute vitesse accessible partout très rapidement dans le mandat.
  • Faire de la couverture cellulaire en région une priorité.
  • Améliorer le crédit d’impôt remboursable pour les jeunes qui dénichent un emploi en région.
  • Rembourser les frais de scolarité supplémentaires exigés aux étudiants internationaux qui s’établissent en région après leurs études.
  • Ré-embaucher 85 agents de la faune d’ici 2022, en plus de combler les 40 postes déjà annoncés.
  • Rendre gratuit le permis d’initiation à la chasse pour tous.
  • Rendre gratuit le permis de pêche pour les moins de 18 ans.
  • Diminuer de 20% le prix des permis de pêche.
  • Doubler progressivement le nombre de baux de villégiature tirés au sort annuellement.
  • Relancer la Charte du bois.

 

  • Modifier les paramètres du Fonds d’investissement pour la relève agricole, pour le rendre plus accessible, plus généreux, plus audacieux.
  • Augmenter à au moins 50% la proportion d’aliments du Québec dans les assiettes de nos institutions publiques.
  • Déplafonner le Programme de crédit de taxes foncières agricoles.
  • Exempter de taxes foncières les zones non productives.
  • Adopter une loi visant à contrer l’accaparement des terres agricoles.
  • Accélérer le traitement des dossiers à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ).
  • Revoir les règles fiscales qui font obstacle à la transmission des entreprises d’une génération à l’autre.

L’agriculture n’est pas une priorité pour le gouvernement libéral. C’est d’ailleurs le seul ministère qui dispose actuellement de moins de budget qu’à l’arrivée au pourvoir de Philippe Couillard (151 M$ en moins qu’en 2014, soit une diminution de 15% (19% en tenant compte de l’inflation)). De plus, aucune concession ne doit être consentie à propos de la gestion de l’offre dans le contexte de la renégociation de l’Aléna. Les dernières concessions faites coûtent, en moyenne, 30 000$ par ferme québécoise.

Dans Côte-du-Sud, la décentralisation doit également toucher les trois Carrefours jeunesse emploi (CJE). Créés par le Parti Québécois, ces organismes ont aidé des centaines de milliers de jeunes québécois à trouver leur place dans la société. Cependant, depuis l’arrivée des libéraux au pouvoir, ces carrefours se sont vu imposer des contraintes, en plus de perdre des alliés qu’étaient les CRÉ, les CLD et les Forums jeunesse. Actuellement, un jeune doit correspondre aux critères établis par le gouvernement pour profiter des services offerts par les CJE. Tant pis pour lui si ce n’est pas le cas! Les CJE ne peuvent plus faire d’orientation sans la tutelle d’Emploi-Québec. Des programmes ont été abolis (IDEO 16-17, Défi de l’entrepreneuriat). Des CJE doivent même faire des campagnes de financement pour soutenir certains programmes, dont Place aux jeunes! « Il faut revenir à la mission d’origine des CJE et laisser ces organismes déterminer les moyens à mettre en œuvre pour atteindre leurs cibles. Si je suis élu, je m’engage en ce sens » de déclarer Michel Forget.