L’organisation participera à l’accueil de réfugiés dans le cadre d’un programme fédéral.  Le CRNANO espère être en mesure de recevoir 50 réfugiés par année, pour les 3 prochaines années. Ils commenceront à arriver d’ici les prochains mois. « L’arrivée des premiers va se faire fort probablement en juillet. Donc d’ici à juillet notre travail c’est de former les agents qu’on va embaucher. » , explique Normand Bourdeau, directeur général du CRNANO.

Ces réfugiés seront en majorité originaires d’Éthiopie, de Syrie et d’Érythrée. Leur situation actuelle est très complexe. « C’est des réfugiés qui sont réfugiés depuis 6-7 ans typiquement qui vivent présentement dans des camps de réfugiés. »

Une formation sera nécessaire pour mieux les encadrer et les accueillir. « On va embaucher 2 personnes qui vont être réservées à traiter avec ces familles-là pour leur apprendre la vie au Canada, pour leur apprendre le système bancaire, le système de santé, etc. »

Les agents qui traiteront avec ces réfugiés devront être en mesure de s’adapter à leurs besoins  « Comment traiter avec des gens qui ont subis des traumatismes. Il y a une longue liste d’apprentissage, une longue liste de programmes à suivre pour s’assurer que ces gens-là vont bien s’intégrer. » , mentionne M. Bourdeau

Des employeurs de la région se sont même déjà manifestés afin d’embaucher ces futurs résidents lorsqu’ils seront prêts. « Les besoins de main-d’œuvre sont là, la volonté est là et je vous dirais que c’est un peu la clé de rétention des nouveaux arrivants. »

Le programme qui encadre l’arrivée de ces réfugiés est bien différent de celui pour les Ukrainiens. « Les réfugiés arrivent ici et sont enlignés par IRCC à des endroits différents au Canada alors que les réfugiés ukrainiens vont choisir là où vont aller. »

Normand Bourdeau est confiant que la communauté du Nord-Ouest réservera un très bel accueil à ces nouveaux arrivants. Il rappelle que ces gens arriveront ici avec pratiquement rien et que les dons sont toujours bienvenus.