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Le maire de Saint-André s’impatiente

Publié le 19 novembre 2019 à 14:54, modifié le 19 novembre 2019 à 16:56

Par: CIMTCHAU

Le maire de la Communauté rurale de Saint-André au Nouveau-Brunswick s’impatiente. Fredericton tarde à accepter que la municipalité utilise les services de la police de Grand-Sault. Les délais ne cessent de s’allonger.

Saint-André et Grand-Sault attendent depuis plus de deux ans pour conclure une entente de partage de services. La mesure permettrait des économies annuelles de 100 000 $. «Assez, c’est assez ! M. Higgs samedi il pouvait annoncer qu’il avait 88 millions de profit dans son gouvernement. Moi aussi chez nous je veux faire des profits. Je veux avoir des réponses. Je veux faire la même chose que lui, sauver de l’argent chez nous», commente le maire Marcel Levesque.

La province a d’abord demandé un préavis d’un an pour résilier le contrat avec la GRC. «C’est passé. C’est passé pas mal. Il est temps que le gouvernement agisse et laisse la communauté de Saint-André acheter les services de la ville de Grand-Sault», revendique le député de Victoria-la-Vallée, Chuck Chiasson.

Fredericton a ensuite demandé une étude sur le projet avant de lancer une analyse exhaustive sur les services de police dans la province. «Le ministre nous a dit qu’il fallait étudier le dossier un peu plus. Mais ça fait déjà un an», relate le député.

«On l’a rencontré en février le sous-ministre, il nous a dit qu’il voulait avoir une étude qui allait prendre six mois, raconte M. Levesque. On est presque en décembre. Les six mois sont passés ça fait longtemps.»

Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique confirme que la démarche devrait être complétée d’ici la fin de l’année. «Eux autres, quand ils nous mettent une date butoir, qu’il faut faire quelque chose. On est obligé de le faire. Nous autres, notre date butoir était à un an, on est à deux ans et deux mois», affirme le maire.

Selon le maire, le temps presse, car le prochain budget doit être bouclé d’ici quelques semaines. «Ça fait deux ans qu’on vit ça. On fait un budget, un le fait un peu à peu près. L’an passé, ils nous ont répondu, faites-le, car ça ne sera pas décidé avant Noël. Là, ils ne nous disent même pas oui ou non», se plaint-il.

Le député local a l’intention de questionner les acteurs de ce dossier lors de la prochaine session parlementaire.