Mon topo Le MAC de Baie-Saint-Paul achète l’École Thomas-Tremblay
Publié le 3 avril 2018 à 16:21, modifié le 3 avril 2018 à 16:23
Par: CIMTCHAU
Après des mois d’attente, voire des années, le dossier de la vente de l’École Thomas-Tremblay vient finalement de connaître son dénouement. C’est le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul qui en deviendra propriétaire.
Depuis juin 2014, il n’y a plus d’activités dans l’ancienne école primaire Thomas-Tremblay. Mais elle devrait reprendre vie sous peu. Son voisin, le Musée d’art contemporain, a été autorisé à l’acheter au prix de 320 000 dollars.
«C’est un projet que nous caressions depuis des années, parce que ça représentait l’avenir, le développement de notre institution. Aussi, redonner une nouvelle vocation à ce bâtiment qui a toujours appartenu à la communauté», explique le directeur général sortant, Jacques St-Gelais-Tremblay.
«La transaction nous satisfait pleinement, par rapport à nos attentes. Vous savez qu’on a un déficit structurel pour l’année 2017-2018 d’environ 900 000$. Donc on peut penser qu’il va y avoir un 320 000$ de moins», mentionne le président de la Commission scolaire de Charlevoix, Pierre Girard.
Déjà, le MAC de Baie-Saint-Paul a plusieurs idées en tête pour redonner une seconde vie à cette ancienne école primaire.
«On voudrait dès l’été prochain y tenir le Symposium et installer les artistes dans chacune des classes. Le Musée a besoin d’une salle de conférence, a besoin d’une salle pour ses propres projections, alors on voudrait remettre dans son état d’origine la salle du bas. La grande salle pourrait loger entre 250 et 300 personnes», estime Jacques St-Gelais-Tremblay.
Le directeur général du Musée, Jacques Saint-Gelais-Tremblay, se réjouit que le dossier ait été réglé avant son départ.
«Je pars le cœur heureux. Ça aurait été une blessure. Et si je me réfère aux premières années, c’était son vœu le plus sincère, François Labbée, que cette école revienne au Musée pour en faire un prolongement naturel de l’institution qu’elle avait fondé. Maintenant, avec Martin Ouellet, mon successeur, je pense qu’il va savoir donner un nouvel élan à tout ça», croit-il.
L’organisation du Festif! est aussi contente de cette entente. L’homme d’affaires Michel Villeneuve n’a pu devenir propriétaire de l’établissement. À ce moment, il ne garantissait pas que la scène principale de l’événement puisse être installée de nouveau à cet endroit. Aujourd’hui, le Musée assure que des ententes sont déjà en cours avec le festival.
