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Le Kamouraska : une région d’expertise dans le monde brassicole

Publié le 28 mars 2019 à 16:01, modifié le 28 mars 2019 à 16:01

Par: CIMTCHAU

Au Québec il y a 15 ans, il y avait une trentaine de producteurs de bières. Aujourd’hui, on en compte environ 220. C’est un milieu en plein effervescence et le Kamouraska n’échappe pas à la règle.

En 2013, la microbrasserie Tête d’allumette a vu le jour à Saint-André. Bientôt une autre s’installera à Rivière-Ouelle et Ras L’Bock, de Saint-Jean-Port-Joli, construit en ce moment une usine à La Pocatière pour développer sa production de bières. « La bière, c’est un produit agricole.» affirme le copropriétaire de Ras L’Bock, Alexandre Caron. « Il y a beaucoup de choses qui sont produites, le grain, le houblon etc.. Donc ici c’est sûr qu’il y a une conscience à ce niveau-là. La Pocatière, pour l’agriculture, ça fait longtemps que c’est reconnu comme expertise.»

Cette expertise ne touche pas que les microbrasseries. Le Labo situé au Centre de développement bioalimentaire du Québec à La Pocatière fabrique des levures pour la fermentation des bières. « Au Canada il y a seulement une autre entreprise qui vend des levures comme nous. Donc c’est quelque chose d’assez pointu et particulier ce qu’on fait.» explique Louis-Philippe Simard, Co-fondateur du Labo. Le CDBQ est en plein développement. Il va devenir un centre d’expertise sur les boissons fermentées. « On voit vraiment un mouvement dans le Kamouraska et particulièrement à la Pocatière. L’innovation et le développement de nouvelles idées en rapport avec la bière mais aussi les produits distillés sont vraiment en effervescence. » rajoute Louis-Philippe Simard

Une formation en boissons alcoolisées est également en préparation à l’Institut de technologie agroalimentaire, ce qui ravit les brasseurs.« On voit qu’il y a une demande des microbrasseries pour du personnel formé et puis aussi l’industrie atteint une certaine maturité ou on veut justement qu’il y ait une expertise chez nos employés. Nous autres on voit ça d’un très bon oeil. » confirme Alexandre Caron. La formation pourrait débuter dans les mois qui viennent.