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Le hockey comme mode de vie

Publié le 19 janvier 2018 à 16:39, modifié le 19 janvier 2018 à 16:40

Par: CIMTCHAU

Les parents des jeunes joueurs de hockey doivent planifier au moins trois fins de semaines par saison, incluant deux jours de semaine, pour accompagner leur jeune en compétition. Selon les parents rencontrés au Tournoi Atome Siflix qui se déroule cette fin de semaine à Carleton-sur-Mer, c’est pratiquement un mode de vie.

Avoir un jeune qui joue au hockey mineur, c’est devoir en effet s’absenter du travail au minimum de 6 à 10 jours par saison pour accompagner son enfant en tournoi.

« Mes vacances passent juste là-dessus là, sur le hockey. », dit une maman de Grande-Rivière.

Parfois, la logistique peut être lourde et il faut faire des concessions pour y arriver, comme faire appel aux grands-parents ou encore s’arranger avec des parents d’autres joueurs.

« Ça serait plus simple d’avoir ça sur trois jours au lieu de quatre jours, ça serait moins dispendieux aussi », propose un papa de Chandler.

« Le jeudi c’est un peu compliqué, parce qu’il le faut sortir tôt de l’école pour se rendre, mais en tout cas. On est dedans», renchérie une maman de Dalhousie.

Selon les organisateurs de tournois consultés, il serait impossible de restreindre le nombre de jours de tournois.

« Au nombre de d’équipes qu’on a, on ne peut pas entrer autant d’équipes sur trois jours, dû aux contraintes qu’on a de Hockey Québec», dit Camille Gagné, présidente du Tournois Atome Siflix de Carleton-sur-Mer.

Le président de Hockey Gaspésie-les-Îles confirme, ajoutant entre autre que l’horaire des parties doit se terminer tôt en début de soirée avec les plus jeunes.

« On ne peut pas jouer le jeudi sur les heures scolaires et chaque équipe doit jouer trois parties minimum pour pas que ces parents là viennent seulement pour deux parties», dit Renaud Langlois, président de Hockey Gaspésie-les-Îles.

 

La présidente du Tournoi Siflix croit que la majorité des parents serait tout à fait à l’aise et heureux avec la formule actuelle.

« Les parents, quand ils décident d’inscrire leur jeune au hockey, ils savent que le hockey c’est un mode de vie finalement », affirme Camille Gagné.

« J’aime mieux sur quatre jours » dit un papa de Newport accompagné de sa mère qui confirme enthousiaste : « Ça toujours été comme ça!»

Un entraîneur de Rivière-au-Renard affirme aussi que, malgré la distance, chacun des jeunes de son équipe est accompagné d’au moins un de ses parents en fin de semaine à Carleton-sur-Mer.

« On voit beaucoup plus de parents qu’avant. L’implication est là. On reçoit les horaires tôt en saison et les parents le savent ça fait qu’en conséquence ils prennent leurs vacances et se déplacent pas mal tous», assure Steeve Samson, président de l’Association du hockey mineur de Forillon.

La majorité des parents rencontrés à l’aréna de Carleton-sur-Mer aimeraient bien voir la compétition se dérouler sur trois jours au lieu de quatre si c’était possible. Mais tous s’entendent pour dire qu’il y a toujours moyen de s’arranger, surtout qu’ils apprécient par dessus tout voir leur jeune jouer en tournoi.