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Québec octroie 600 000$ au GREMM pour son réseau d’observatoires sur les bélugas

Publié le 15 novembre 2021 à 14:55, modifié le 16 novembre 2021 à 11:32

Par: CIMTCHAU

Le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) se voit octroyer une somme de 600 000$ de Québec pour son projet « Fenêtre sur les bélugas », qui vise la création d’ici 2023 d’un réseau d’observatoires sur cette espèce en voie de disparition.

 

Le projet d’observation reliera principalement trois sites au cœur de l’habitat essentiel des bélugas, soit le secteur de Baie-Sainte-Marguerite du parc national du Fjord-du-Saguenay, le Centre d’interprétation et d’observation de Pointe-Noire de Parcs Canada et la montagne de Gros-Cacouna.

« Cette fenêtre-là offre en quelque sorte une alternative à l’observation en mer. On veut que les gens aiment les bélugas. Pour les aimer, on veut qu’ils les voient, qu’ils les voient de façon intéressante et on ne veut pas qu’ils les aiment à mourir. Aller voir les bélugas en mer jour après jour, c’est un problème. » – Robert Michaud, président du GREMM

Les visiteurs pourront vivre une expérience unique en suivant sur des écrans les bélugas en direct avec des images de drones et des hydrophones pour les sons. Il sera aussi possible d’y observer les mammifères avec des longues vues. Par-dessus tout, le président du GREMM, Robert Michaud, précise que l’idée première de ce projet est d’en apprendre davantage sur le béluga.

« Les drones vont nous permettre de faire des mesures de tour de taille pour évaluer l’état de santé des bélugas et ces mesures répétées là vont nous permettre de voir qui a eu des bébés, quand, et combien de temps les bébés ont survécu avec leur mère. Alors ça devient un véritable observatoire », explique-t-il.

Les ministres Caroline Proulx, Ian Lafrenière et Pierre Dufour étaient tous sur place à Cacouna, lundi après-midi. Responsable des Affaires autochtones au gouvernement, M. Lafrenière s’est réjoui de voir un autre projet se concrétiser avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

« J’ai compris que vous allez me revoir dans les prochains mois, parce qu’on a beaucoup d’autres projets, des projets vraiment intéressants. Moi, ce que j’aime, j’ai souvent dit que le tourisme autochtone, oui c’est un facteur de développement économique, c’est vrai, mais ça demeure un facteur de rapprochement », pense-t-il.

Les touristes et les citoyens pourront profiter de ces installations à Cacouna avant la fin de l’année 2022, si tout se déroule comme prévu.

« Les plans des architectes sont faits, les plans d’affaires sont faits. On souhaite commencer les constructions en 2022. Évidemment, il y a toute la difficulté de construction qu’on connaît aujourd’hui, mais dans le meilleur des mondes, ce que je souhaiterais, c’est que fin 2022 ce soit terminé », lance le grand chef de la nation, Jacques Tremblay.

Une douzaine d’emplois doivent être créés par ce projet et des retombées économiques sont attendues des deux côtés du fleuve Saint-Laurent.