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Le CISSS du Bas-St-Laurent passe au niveau 2 du délestage

Publié le 17 février 2022 à 13:17, modifié le 17 février 2022 à 13:17

Par: CIMTCHAU

Le nombre d’hospitalisations de patients atteints de la COVID-19 connaît une décroissance dans les derniers jours, ce qui amène le CISSS du Bas-St-Laurent à annoncer un allègement des mesures de délestage dans les hôpitaux de la région.

Le nombre d’hospitalisations de patients atteints de la COVID-19 connaît une décroissance dans les derniers jours, ce qui amène le CISSS du Bas-St-Laurent à annoncer un allègement des mesures de délestage dans les hôpitaux de la région. Un passage au niveau 2 prendra donc effet dès cette semaine.

Par conséquent, le taux cible de traitement des chirurgies jugées non urgentes nécessitant une hospitalisation augmentera de 50% à environ 70%, tel que le précise le président-directeur général adjoint du CISSS du Bas-Saint-Laurent, docteur Jean-Christophe Carvalho. Celui-ci partage d’ailleurs son optimisme prudent quant à l’évolution de la situation:

« C’est sûr que nous allons rester à l’affût si jamais il y a une détérioration et que les besoins d’hospitalisations liées à la COVID augmentaient, mais on observe depuis quelques jours une stabilisation de sortes qu’on se retrouve avec des lits vides qui peuvent être utilisés pour rendre service à la population pour d’autres conditions (que le virus). »

Une lourde liste d’attente à traiter

La liste de patients en attente de ces soins de santé s’écourtera donc dans les prochains mois alors que des salles d’opération fermées en raison d’une réaffectation des lits vers des patients hospitalisés pour la COVID reprendront du service. L’une des trois salles du bloc opératoire de Rivière-du-Loup pourra ainsi rouvrir. Selon Dr Carvalho, un total de 717 personnes sont en attente d’une chirurgie depuis au moins six mois. 154 patientent quant à eux depuis plus d’un an. Le CISSS du Bas-St-Laurent s’engage à réduire le plus possible cette lourde liste, bien que des écueils peuvent toujours s’interposer au travail des travailleurs de la santé.

« Il est possible par contre que l’on ressente encore en février les impacts de la cinquième vague, même si elle s’essouffle, donc je m’attendrais plus à une amélioration vers la fin mars », commente le Dr Carvalho.

Le nombre d’employés absents dans les hôpitaux continue aussi de diminuer, passant de 350 dans les dernières semaines à 200 présentement.