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Le Banc-des-Américains sera protégé

Publié le 28 juin 2018 à 17:00, modifié le 29 juin 2018 à 15:18

Par: CIMTCHAU

Québec et Ottawa se rallient afin de faire reconnaître le Banc-des-Américains comme une aire protégée. La ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Isabelle Melançon est venue en faire l’annonce aujourd’hui à Gaspé.

Le but de cette entente est de protéger la biodiversité et les ressources. Les gouvernements souhaitent donc sortir toutes les activités industrielles de la zone protégée. Les activités nautiques pourront continuer d’être pratiquées et certaines pêches vont être permises. Toutefois, les particularités et les restrictions ne sont pas encore connues. Les gouvernements y travaillent présentement. Ils vont d’ailleurs rencontrer plusieurs groupes dont les autochtones et les pêcheurs dans les prochaines semaines.

Il y aura également des consultations sur des sites qui pourraient être choisis en vertu de l’entente Canada-Québec cet automne.

«Ce qu’on veut, c’est protéger la biodiversité. Ce qui vient mettre un frein à la biodiversité la plupart du temps ce sont les activités industrielles. Chaque aire protégée va avoir à elle seule une signature», dit la ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

«En travaillant ensemble, nous pouvons mieux protéger d’importantes zones marines côtières ce qui en retour contribue à la conservation et à la protection des collectivités côtières ainsi que des économies locales qui en dépendent», dit la député fédérale, Diane Lebouthillier.

 

Des manifestants ont d’ailleurs perturbé le point de presse en frappant sur des casseroles. Le porte-parole d’Environnement Vert Plus s’est levé et à adresser quelques mots aux deux élues présentes notamment concernant le dossier du pétrole en Gaspésie. Le point de presse a été interrompu le temps que les environnementalistes acceptent de quitter les lieux.

«Le monde en a ras-le-bol de cette manière de gouverner, de cette manière de faire où on se fait plumer pendant 3 ans et où on se fait donner des petits bouts de nananne la dernière année. On en a plein le casque», stipule Pascal Bergeron, porte-parole d’Environnement Vert Plus.