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L’atelier R.A.D.O à Edmundston : un projet d’appartements pour les personnes vulnérables

Publié le 27 avril 2023 à 15:52, modifié le 27 avril 2023 à 16:04

Par: Mylene Thomas

En plus de combattre l’insécurité alimentaire, l’atelier R.A.D.O d’Edmundston veut lutter contre l’itinérance. L’organisme a fait l’acquisition d’un terrain près de son établissement. Il souhaite construire des logements abordables, pour aider les plus démunis à reprendre leur vie en main.

12 000 pieds carrés. C’est la superficie du terrain dont a fait l’acquisition l’Atelier RADO. Le projet : construire un édifice, pour offrir des logements abordables à sa clientèle.

«Prendre en charge ces personnes-là, les plus à risque d’itinérance et de leur offrir une forme de toit sous laquelle ils vont été à la fois loger et encadrer ça amène une solution» indique Yves Sévigny, président de l’atelier R.A.D.O.

Le projet est en cours d’analyse financière. La Ville d’Edmundston a offert un financement de 20 000 dollars pour appuyer l’initiative. «On va établir un plan financier pour compléter nos partenariats.»

Les appartements seront adaptés et accessibles pour les personnes démunies, qui se retrouvent parfois à la rue du jour au lendemain. «On les voit ces gens-là qui sont dans la rue à Edmundston on en a eu durant tout l’hiver ils viennent manger ici ils n’ont pas d’autres ressource» ajoute le président.

Le bâtiment devrait être sur trois étages et comprendre une dizaine de studios principalement. Mais une famille dans le besoin pourra elle aussi être accueillie dans un logement avec des chambres.  «On a quand même du pied carré qui va nous permettre de loger un certain nombre de personnes ça peut être six ça peut être dix ça peut être huit tout dépend le nombre de pieds carrés qu’on va accorder à chacun des studios  || On a également des familles qui risquent d’être à la rue.»

Le rôle de l’atelier RADO sera avant tout d’aider et accompagner les plus vulnérables : les personnes à risque, avec des dépendances ou des problèmes de santé mentale. «On ne peut pas seulement créer un édifice d’appartement et leur donner une clé et un toit, ça ne fonctionnera pas. Une formule d’accompagnement de ressources qui va venir baliser encadrer et aider ces gens-là à se structurer puis à rester structuré » expose Yves Sévigny.

Avec le financement de divers partenaires sociaux et gouvernementaux, l’édifice pourrait sortir de terre au cours de l’année 2025-2026.