Mon topo L’Atelier des copains a le vent dans les voiles
Publié le 12 novembre 2019 à 15:05, modifié le 12 novembre 2019 à 15:06
Par: CIMTCHAU
L’Atelier des copains a pratiquement doublé sa capacité de tri en seulement quelques semaines. Cela permet de confirmer que l’organisme de Saint-François dans la Communauté de Haut-Madawaska traitera tout le recyclage du Nord-Ouest dès janvier. Dans le plan initial, les matières devaient être envoyées à Rivière-du-Loup.
40 dollars, voilà l’investissement qui aura été nécessaire pour donner un nouveau souffle à l’Atelier des copains. L’ajout de ces quelques planches de bois a fait toute la différence, en attendant des améliorations permanentes. «On est passé de 1050 tonnes de matière triées à 1700 tonnes de matière triées. Donc 65 % de plus», affirme Francis Bérubé, consultant pour la CDR-Acadie.
L’organisation réussit cet exploit avec moins d’employés qu’elle n’en avait avant la crise de l’été dernier. La CSRNO vient de verser la deuxième moitié de sa subvention de 72 000 $. «Ils ont démontré, dans les essais qu’ils ont faits, qu’ils étaient en mesure de trier à peu près de 2000 à 2500 tonnes par années», confirme le président de la CSRNO, Jean-Pierre Ouellet.
Pour parvenir à cet objectif, des investissements de près de 300 000 $ sont prévus. L’ajout d’une passerelle pour faire un tri préliminaire et des modifications aux cages où la matière est entreposée font partie des plans. «Par la mi-janvier, on devrait être en mesure de roder cet équipement-là sinon par la fin janvier être capable de recevoir le recyclable du Nord-Ouest», assure M. Bérubé.
Encore beaucoup de déchets
Il reste encore de la sensibilisation à faire auprès des citoyens puisqu’une grande partie du matériel doit toujours être retourné au site d’enfouissement. «On peut prévoir qu’il y aurait aux alentours de 25 à 30 % qui serait des déchets organiques, des déchets domestiques», estime le consultant.
Dans les dernières semaines, des restes de tables, de la litière à chat et des carcasses d’animaux ont notamment été trouvés au beau milieu du recyclage. «Lorsqu’un bac est envoyé dans le camion, ça contamine un camion et à ce moment-là le produit est monté à l’Atelier des copains, mais il est redescendu au site d’enfouissement», explique M. Ouellet
L’objectif serait de réduire à 5 % le ratio de matières rejetées. «On a un employé qui est presque à plein temps juste à faire du tri à l’année. Donc c’est 30 000 $ de plus qu’on charge à la CSRNO pour trier des déchets. Si les gens le faisaient à la maison, ils économiseraient 30 000 $ sur leurs taxes», dit Francis Bérubé.
