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L’association sportive chasse et pêche BDC s’inquiète pour la chasse du chevreuil

Publié le 28 octobre 2020 à 16:53, modifié le 28 octobre 2020 à 17:03

Par: CIMTCHAU

Le plan de gestion pour la chasse au Cerf de Virgine émis par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ne fait pas l’unanimité.

Pour l’association sportive chasse et pêche de la Baie-des-Chaleurs, les chiffres recensés au Québec ne reflètent pas la réalité sur le terrain gaspésien.

« Il y a eu une statistique qui a été faite dans la province de Québec incluant la Gaspésie disant que le cheptel de chevreuil est baissé de 10%, dans le Québec c’est possible, dans la Gaspésie c’est toute autre chose. C’est 60% de diminution », lance le président de l’association sportive chasse et pêche de la Baie-des-Chaleurs, Pierre Henry.

Pour le plan de gestion 2020-2027, la fédération québécoise chasseurs et pêcheurs, tente toujours de faire adopter quelques nouveautés

« Si quelqu’un a récolté un cerf dans une région,  le deuxième cerf permis ne pourrait pas être récolté dans les zones marginales, donc des zones où il y a beaucoup moins de chevreuils. C’est ça qu’on a demandé comme position. Le ministère n’a pas adhéré, on verra avec le temps s’il change sa façon de faire », explique le directeur général de la fédération québécoise chasseurs et pêcheurs, Alain Cossette.

Selon monsieur Henry, sans fermeture temporaire de la chasse au chevreuil, des erreurs du passé pourraient venir hanter le ministère et la région.

« Je crois que le ministère a oublié les années ’92 à 2001 quant à la fermeture du chevreuil qui a été faite pour 10 ans, dont des pertes je vous dirais pas en millions, je vous dirais en milliards »

De nombreuses raisons, comme le nombre grandissant de coyotes, expliquent la décroissance du cerf de Virginie en Gaspésie.

« Il était un temps ou les trappeurs avaient une aide financière pour les aider parce qu’il ne faut jamais dire qu’il faut éliminer le coyote on veut avoir un contrôle de la gestion du coyote », se remémore monsieur Henry.

Des analyses des situations propres à chaque région sont d’ailleurs présentes dans le plan de gestion pour permettre d’avoir un secteur de la chasse en santé.

« S’il voit que les hivers sont trop durs, on appelle ça des échelles NIVA, il regarde les niveaux de neige, le gouvernement, et là ils disent, va falloir qu’on fasse attention et ils émettent le nombre de permis de femelles en conséquence », conclut monsieur Cossette.

S’abstenant de commenter pour le moment, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a assuré qu’une réponse serait envoyée sous peu à l’association.