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Lancement du fonds des pêches du Québec

Publié le 24 avril 2019 à 15:56, modifié le 25 avril 2019 à 10:21

Par: CIMTCHAU

Les gouvernements canadien et québécois ont annoncé communément la mise en place du Fonds des pêches du Québec afin de miser sur l’innovation au profit des générations futures.   

En tout, ce sont 42,8 millions de dollars qui seront investis sur 5 ans par les 2 paliers de gouvernement à l’échelle de 70% pour Ottawa et 30% par Québec.

 Le but premier du gouvernement québécois est de miser sur l’innovation.

« D’investir pour le futur de l’industrie. On a beaucoup de programmes actuellement au MAPAQ pour faire face à des situations présente. Mais là c’est vraiment un fond qui se veut soit pour les transformateurs, les pêcheurs, la recherches, les partenariats », selon le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

Du côté fédéral, on souhaite ardemment la collaboration de tous les partis pour permettre le succès du fonds d’investissements.

« La collaboration des pêcheurs, des industriels pour faire en sorte que cet argent la va être structurante pour le milieu. Que les retombées soient importantes pour le milieu », souhaite la ministre du Revenu national Diane Lebouthillier.

En marge de cette annonce, une mise au point a été faite au sujet du conflit de travail qui perdure au sein de l’entreprise Les Crustacés, ayant dernièrement reçu une aide gouvernementale afin de moderniser ses équipements.

« Nous on est en attente d’avoir des réponses de l’entreprise on va voir les réponses qu’ils ont à nos questions. Après ça, il y a une question d’arbitrage au niveau relation de travail parce que d’abord c’est un conflit de travail », selon le ministre Lamontagne.

Pour le Syndicat Unifor, représentant l’usine Les Crustacés, Québec devrait aller au-delà des promesses financières et rouvrir l’usine.

 « Il y a un permis qui a été livré par Québec pour transformer. Tu ne peux pas avoir eu un permis d’une main et laisser du monde à la rue et aller transformer ça ailleurs sur d’autres prétextes. Parce que c’est vraiment pour empêcher la syndicalisation », dit le directeur québécois d’Unifor Renaud Gagné.

Le syndicat y va même d’une recommandation qui devrait être mise en place lors des attributions de subventions.

« De s’assurer que lorsqu’on investit des sommes, il faut que les emplois y soient rattachés. Une entreprise qui reçoit de l’aide financière pour moderniser ou changer quelque chose, il ne faut pas que le but à la fin soit juste d’enrichir une personne », poursuit monsieur Gagné.

Malgré cette annonce qui permettra un investissement annuel d’un peu plus de 8 millions pour les 5 prochaines années, les associations de pêcheurs sont insatisfaites.  Du côté des deux paliers gouvernementaux, personnes n’a voulu s’avancer sur la possibilité d’investir davantage dans ce fonds québécois