Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

La Ville de Carleton-sur-Mer à nouveau prise dans un litige judiciaire

Publié le 23 avril 2018 à 16:31, modifié le 24 avril 2018 à 08:29

Par: CIMTCHAU

La Ville de Carleton-sur-Mer se retrouve encore une fois dans un litige judiciaire. Quinze services de garde en milieu familial subventionné ont entamé un recours juridique contre la Ville qui leur a imposé une nouvelle tarification. Les éducatrices la considèrent injustifiée.

Aline Sérandour fait partie des 15 services de garde en milieu familial qui se sont vus imposer des frais de près de 300$ par la Ville de Carleton-sur-Mer. « Depuis 2013, dans notre grille de tarification, il y a eu l’ajout des CPE en milieu familial qui paient 1,5 fois pour l’eau, l’aqueduc et les matières résiduelles », informe le maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe.

Les responsables de ces garderies trouvent l’augmentation injuste car elles ne croient pas avoir augmenté leurs utilisations des services d’aqueduc et d’égouts.

 « Allez-vous commencer  à chercher dans chaque famille? Vous êtes une famille reconstituée, vous avez des périodes dans l’année où vous avez plusieurs enfants. Donc, on va vous facturer plus d’eau », déplore la représentante du secteur RSG (FSSS–CSN), Lucie Longchamps.

« Par exemple, pour l’eau, on n’a pas de compteur d’eau dans les maisons. Ce qu’on fait, c’est qu’on essaie d’ajuster la tarification selon ce que les gens font comme utilisation », explique le maire de Carleton-sur-Mer.

 

Aline Sérandour dirige un service de garde en milieu familial régi et subventionné. Elle peut accueillir 6 enfants et deux poupons : « Il ne faut pas oublier que c’est public. Donc, on n’a aucun contrôle sur notre tarif. Vous savez que c’est imposé par l’état. Donc, ça diminue notre gain ».

La Ville et le Syndicat se feront entendre le 22 mai prochain, au palais de justice de New Carlisle. « Il y a beaucoup de villes qui vont être tentées de faire un exercice similaire. Ça pourrait avoir un incitatif négatif auprès de millier de femmes », s’inquiète Lucie Longchamps.

Le syndicat demande l’annulation de la tarification et que la Ville rembourse ce que les éducatrices ont payé depuis 2013.