Cette nouvelle mesure est accueillie avec prudence par Steve Hébert, vice-président du SCFP local 4848, qui mentionne que pour l’instant, on ignore le nombre de nouvelles unités qui seront déployées. En outre, Steve Hébert affirme que ce sont souvent les régions rurales qui perdent des unités d’urgence en raison des transferts, d’où l’importance de s’y attarder.

Le représentant syndical ajoute qu’il y a encore beaucoup à faire pour régler le manque d’effectif. À titre d’exemple, il rapporte qu’une ambulancière a récemment quitté son poste pour travailler dans un service de livraison, une situation qui s’explique par la faible rémunération offerte et la surcharge de travail.

La vice-présidente d’Égalité Santé, Louise Blanchard, propose de rehausser le salaire des ambulanciers car il s’agit d’une profession très exigeante au niveau physique et mental. Concernant le bilinguisme, l’ex-conseillère municipale de Caraquet propose au gouvernement que des cours de français soient offerts durant la formation des futurs ambulanciers.

Plusieurs citoyens rencontrés ont exprimé leur inquiétude concernant le fait que les temps de réponse des services ambulanciers sont toujours aussi longs. Le ministère de la Santé et Ambulance Nouveau-Brunswick travaillent toujours activement à établir le nouveau service de transferts. Ce futur service représente, selon eux, une façon d’améliorer l’efficacité du réseau.