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La santé des Néo-Brunswickois sous la loupe du CSNB

Publié le 7 novembre 2022 à 20:44, modifié le 8 novembre 2022 à 10:21

Par: CIMTCHAU

Les bonnes habitudes alimentaires, la pratique d’une activité physique et la solidité du réseau social sont quelques-uns des facteurs ayant une influence sur la santé  qui ont été pris en considération par le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick pour établir le profil de santé des résidents du Nord-Ouest de la province (zone 4). Ce coup de sonde permet de déterminer la qualité de vie et la durée de vie des résidents.

 

 

«On a des chiffres sur leur santé mentale et leur santé physique. La recherche démontre qu’il y a un lien très étroit entre la façon dont les gens perçoivent leur santé mentale et leur santé physique et l’état de leur santé physique et santé mentale », affirme le directeur général du CSNB Stéphane Robichaud.

Parmi les constatations, la qualité de vie des jeunes de la zone 4,  âgés  entre 12 et 17 ans, est l’une des meilleures de la province. Ils se démarquent entre autres par leur optimisme, la solidité de leur réseau social et leurs bonnes habitudes de vie. En moyenne, ils seraient 15% plus nombreux à partager un repas avec leurs proches et près de la moitié d’entre eux mangent 5 portions de fruits et légumes par jour.

Le portrait est toutefois moins reluisant du côté des adultes.  Ils seraient les moins actifs de la province et les plus nombreux à consommer de l’alcool de façon abusive. De plus, la zone 4 est l’une des moins scolarisées avec un taux de diplomation en dessous de la moyenne néobrunswickoise. En contrepartie, la zone 4 remporte la palme du bilinguisme.

Les résidents de la zone 4 détiennent également le record des hospitalisations autant pour des blessures physiques que pour des problèmes de santé mentale. Une situation qui pourrait s’expliquer par le manque de ressources préventives.

« L’hospitalisation c’est un résultat de ne pas avoir eu accès à des services appropriés.», affirme le directeur général du CSNB.

En mettant à la disposition du public ces profils de santé, le CSNB veut conscientiser la population aux différents enjeux de santé et être un vecteur de changement.

« La présence de ces informations-là, les conscientise aux problématiques, ça les incite à vouloir faire quelque chose. », fait valoir M. Robichaud.