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La Route bleue pour attirer les navigateurs

Publié le 18 juin 2018 à 16:16, modifié le 18 juin 2018 à 16:25

Par: CIMTCHAU

La Communauté de Haut-Madawaska souhaite développer son industrie touristique. La nouvelle municipalité souhaite tirer profit du fleuve Saint-Jean et y développer une route aquatique destinée aux amateurs de navigation.

Le projet de la «route bleue» sera mis à l’eau dans les prochains mois. Le fleuve Saint-Jean se trouvera au cœur de cette stratégie touristique. «C’est ce qui fait la beauté de la Communauté de Haut-Madawaska. C’est une rivière qui est plus ou moins exploitée», affirme le maire de l’endroit, Jean-Pierre Ouellet.

«L’élément qui est commun à tous les villages c’est le fleuve et souvent on déplore l’accès qui n’est pas toujours clair avec le fleuve.» – Ariane Fortin, urbaniste à la CSRNO

Pour la première année, la communauté souhaite installer des gazebos à des endroits stratégiques dans chaque quartier. «C’est tripant de voir que la nouvelle administration mise sur la valorisation de la rivière. C’est de valeur que je n’ai pas une autre vie. C’est un projet qui m’a toujours tenu à cœur», mentionne le canoéiste, Yves Carrier.

Les élus souhaitent toutefois que le projet prenne de l’ampleur rapidement. «J’ai approché le gouvernement fédéral pour voir s’il n’y aurait pas des programmes pour venir en aide pour avoir des débarcadères à l’intérieur de chacun des quartiers», partage M. Ouellet.

L’initiative permettrait de faire découvrir les charmes du cours d’eau, qui est aussi une frontière entre deux pays. «C’est un de nos trésors naturels le plus ignoré du coin. C’est une rivière qui est aussi belle que n’importe quelle autre rivière du Nouveau-Brunswick», ajoute M. Carrier.

«Si on met des investissements, du temps et de la publicité, ça permet aussi de faire du tourisme dans le temps. Faire une offre touristique qu’on n’a pas nécessairement dans le Haut-Madawaska», assure Ariane Fortin.

Certaines îles pourraient également être aménagées. Des indications seraient installées pour identifier à quel pays chacune d’entre elles appartient. «Ce qui fait qu’une île est canadienne ou américaine c’est le courant. L’île à Baker Brook, le courant passe à droite, l’île est canadienne», explique M. Ouellet.

Le projet sera financé par la Société de développement régional dans le cadre d’un programme créé dans le cadre du 150e du Canada.