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La résistance s’organise à Saint-Quentin

Publié le 22 novembre 2017 à 17:06, modifié le 23 novembre 2017 à 11:23

Par: CIMTCHAU

La résistance s’organise à St-Quentin afin de conserver l’entièreté de ses services hospitaliers. Plus de 160 personnes étaient présentes mardi soir pour le lancement d’un tout nouveau comité de sauvegarde, qui réclame déjà une rencontre au sommet.

Marcel Bernard se bat contre un cancer depuis trois ans. Il constate avec beaucoup d’inquiétudes, les services s’éroder à l’hôpital de Saint-Quentin.

« Ils enlèvent tous nos services qu’on a. Pourtant, le monde est malade comme ailleurs pis on a besoin de nos services », dit Marce Bernard.

Comme monsieur Bernard, ils sont plus de 160 personnes à avoir répondu mardi, à l’appel du nouveau comité pour la sauvegarde de l’hôpital de Saint-Quentin. Le pharmacien à la retraite Jean-Roch Cayouette a décidé de prendre les choses en main et de prendre la présidence du comité de Sauvegarde.

« Le message qu’on a reçu de la population c’est que depuis 15 ans on a perdu 19 services. (…) On est en train de tout perdre les services qui s’en vont à l’hôpital d’Edmundston », déplore M. Cayouette.

Ce n’est pas d’hier que Saint-Quentin a à se battre pour préserver ses soins de santé. Pour la mairesse de l’endroit, il faut que ça cesse.

« On sait que depuis 2004 ça été un chapelet de coupures qu’on a subi et on est rendu à un point maintenant qu’il faut dire que c’est assez », affirme Nicole Somers.

Menacée il y a un mois de perdre complètement son service d’oncologie, Saint-Quentin refuse aussi la proposition du Réseau de santé Vitalité de confier le service d’oncologie à une seule infirmière mobile venant d’Edmundston et qui desservirait Grand-Sault et Saint-Quentin.

« On ne dit pas qu’elle ne sera pas bonne mais d’après nous autres elle ne suffira pas à la tâche », croit le patient Marcel Bernard.

« On voit le jeu… si c’est une infirmière d’Edmundston qui vient, les infirmières de Saint-Quentin ne seront plus accréditées et lors que ça arrivera, c’est-à dire dans 12 mois, ben Edmundston pourra dire on ne va plus à Saint-Quentin et Grand-Sault et ce sont nos gens qui devront prendre la route vers Edmundston », anticipe M.Cayouette.

 

Rejoint aujourd’hui, le PDG du Réseau de santé Vitalité se défend de réduire les services à Saint-Quentin.

« Il y a des gens qui malheureusement portent des propos alarmistes », dit Gilles Lanteigne. « Nous on a toujours promu le rôle que jouent les petits hôpitaux dont Saint-Quentin et on veut continuer à appuyer leurs efforts à développer une offre de services qui répond aux besoins de la population », assure-t-il. « Spécifiquement au dossier de l’oncologie, il n’y absolument aucune perte, au contraire, je pense qu’on améliore le service », assure M. Lanteigne

Qu’à cela ne tienne, fort de l’appui populaire recueilli mardi soir, le Regroupement pour la sauvegarde de l’hôpital de Saint-Quentin entend monter un dossier solide et réclame une rencontre avec le ministre de la santé et le PDG du Réseau de santé Vitalité.