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La résidence Le Couvent est menacée de fermeture

Publié le 18 mars 2019 à 17:24, modifié le 2 avril 2019 à 11:17

Par: CIMTCHAU

La résidence pour personnes âgées Le Couvent de Trois-Pistoles est menacée de fermeture. Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent demande à l’établissement de se conformer à certaines normes.

Des écarts ont été répertoriés notamment dans l’accompagnement des résidents, dans la sécurité incendie et le respect des consignes cliniques comme l’alimentation ou la prise en charge des aînés. La propriétaire a jusqu’au début avril pour agir. Il y a un peu plus d’un an, les autorités de la santé avaient demandé à la propriétaire du Couvent  de mettre en place un plan de redressement. Le CISSS vient de constater que rien n’avait été fait. Une lettre en ce sens a été envoyé à l’établissement le 12 mars dernier.  La propriétaire de la résidence a 21 jours à partir de cet envoi pour prendre des mesures. Le Directeur qualité du CISSS Bas-Saint-Laurent, Gino Beaudoin attend de voir  les propos ou les engagements pour réévaluer la situation. « Si aucun engament de la ressource ou aucun commentaire, c’est sur que l’organisation CISSS Bas-Saint-Laurent va prendre en considération et va regarder pour une relocalisation possible de la clientèle. Mais présentement le plus important c’est d’attendre les engagements de l’exploitante. »

Du côté des familles c’est l’inquiétude qui domine. Daniel Lepage a sa mère qui est résidente du Couvent. Il explique « C’est sur qu’on reste inquiet parce qu’on a aucune réponse. On peut pas non plus prévoir parce qu’on sait rien donc on peut pas faire autre chose qu’attendre la situation pour savoir ce qui va arriver. Si ça ferme ou est ce qu’on va les relocaliser. C’est l’incertitude.»

Même réaction du maire de Trois-Pistoles. Jean-Pierre Rioux souhaite que les résidents ne soient pas affectés par la situation actuelle. «Tu peux pas recaser des personnes âgées à Quebec ou à Montréal alors que la famille est ici. Même à Rimouski ou à Rivière-du-Loup. Faut que ce soit dans son milieu, que les personnes proches puissent avoir la chance d’aller les voir quotidiennement sans trop de complication. C’est ça le casse-tête qui est à regarder et à régler. »

La même chose s’était déjà produit l’an dernier à la Villa des Basques, détenue par la même propriétaire. Le rappel à l’ordre du CISSS n’avait pas suffit. La propriétaire du Couvent, Sophie Drolet, a fait appel à un avocat pour gérer ce dossier.