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La région Chaleur courtise les immigrants

Publié le 18 avril 2019 à 11:16, modifié le 18 avril 2019 à 17:08

Par: CIMTCHAU

La région Chaleur mise de plus en plus sur l’immigration pour contrer la pénurie d’employés qui sévit non seulement dans ce secteur, mais dans tout le pays. Et les étudiants internationaux du collège communautaire du Nouveau-Brunswick répondent à l’appel.

Le salon de l’emploi qui avait lieu au CCNB à Bathurst a permis à tous les employeurs de la région Chaleur et d’ailleurs de rencontrer de potentiels employés. Une occasion à ne pas manquer dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « C’est une occasion finalement de connecter avec des chercheurs » précise un employeur rencontré sur place.  Les rencontres sont positives selon un autre employeur : « j’ai rencontré plusieurs jeunes personnes qui sont vraiment intéressées à rester dans la région et pour moi c’est très important. »

Beaucoup de ces jeunes gens sont des étudiants internationaux. Le maire de Bathurst Paolo Fongemie explique : « pour eux ils viennent ici, ils aimeraient avoir de l’expérience, peut-être avoir leur résidence permanente, c’est une stratégie d’immigration passer à travers des collèges communautaires, c’est une belle solution. »

Certains d’entre eux arrivent de très loin. « Je suis un étudiant international, je viens plus précisément de l’Afrique de l’ouest, du Burkina Faso » nous mentionne un étudiant.

Les gens rencontrés au salon s’intéressent à des domaines très variés : informatique, technologie de l’environnement, domaine minier. Ils ont un point en commun : la volonté de s’installer dans la région. Certains d’entre eux ont accepté de nous en parler : « je trouve que c’est une région qui est plutôt cool, elle est tranquille. Tout est à proximité, il n’y a rien qui est très loin et puis c’est vraiment sympa. » Un autre étudiant renchérit : « oui, dès que j’ai l’opportunité ici je resterais parce que c’est une province qui m’a accueilli et tout ça, qui m’a offert des opportunités. »

Les provinces de l’Atlantique ne sont pas celles qui souffrent le plus de la pénurie de main-d’œuvre au pays. Mais c’est tout de même près de 20% des PME qui doivent annuler des projets d’expansion par manque d’employés. Les acteurs du milieu espèrent que des initiatives comme ce salon permettront d’améliorer la situation.